Traduit de l’anglais. Éditorial publié le 19 avril 2025 sur le site du National Post.
S’il y a une chose pour laquelle le Parti libéral mérite d’être félicité, c’est d’avoir transformé ce qui semblait être une défaite électorale dévastatrice, voire existentielle, en une position de favori une semaine avant le jour de l’élection. Nous comprenons pourquoi les partisans libéraux sont revenus au bercail. Le leadership chaotique de l’ancien premier ministre Justin Trudeau a été remplacé par la main relativement stable et rassurante du chef libéral Mark Carney, au moment d’un conflit intense avec le président américain Donald Trump.
Mais avant de déposer votre bulletin de vote, considérez ceci : les diverses crises auxquelles le Canada est confronté — des menaces de tarifs douaniers à la faible croissance économique, en passant par les déficits énormes, un système d’immigration défaillant, une criminalité violente galopante et une armée mal équipée — ont toutes été créées, ou grandement aggravées, par le Parti libéral. Les libéraux de Carney sont presque identiques à ceux de Trudeau, et rien de ce qu’il a proposé jusqu’à présent ne permettrait de résoudre ces problèmes.
Prenons la préoccupation la plus immédiate des Canadiens — la menace de tarifs généralisés de la part de Trump, et le possible bouleversement de la relation entre le Canada et les États-Unis. En raison de la géographie, le commerce continuera de se faire nord-sud, mais le Canada serait mieux préparé à absorber les perturbations commerciales si Ottawa n’avait pas mis en place une série de politiques qui freinent l’investissement et maintiennent les salaires stagnants.
Sans parler de la taxe carbone pour les consommateurs, que les libéraux ont fixée à zéro après l’avoir défendue pendant des années. Carney s’est engagé à maintenir des politiques destructrices de croissance de l’ère Trudeau, telles que le plafonnement des émissions dans le secteur pétrolier et gazier et la Loi sur l’évaluation d’impact — cette dernière ayant ralenti des projets d’infrastructure comme les pipelines, les terminaux de GNL et les mines, soit exactement les types de projets que Carney dit vouloir voir réalisés plus rapidement que jamais.
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Sous les libéraux, la dette nationale a doublé, contribuant à l’inflation intense qui a suivi la pandémie de COVID-19, et qui freinera la croissance économique pendant des décennies. Les promesses de Carney impliqueraient encore plus de dépenses, non moins.
Un autre domaine où le Canada est vulnérable est celui de la politique de défense, où nous avons négligé nos engagements de dépenses envers l’OTAN, laissé le Nord sans protection et les Forces armées canadiennes sous-dotées en personnel, et encore plus en équipements. L’engagement de Carney d’augmenter les dépenses au-dessus de 2 % du PIB « d’ici quelques années » est loin d’être inspirant.
Au cours de la dernière décennie, le coût du logement a explosé, empêchant les jeunes générations d’acheter une maison, même ceux qui gagnent ce qui serait considéré comme un bon salaire. Les niveaux d’immigration ont augmenté à un rythme insoutenable, exerçant une pression supplémentaire sur le logement, les soins de santé et d’autres services. Les raisons pour lesquelles tant de gens étaient insatisfaits du leadership de Trudeau n’ont pas été corrigées, et Carney n’a rien dit qui laisse croire qu’il ferait autrement.
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