Traduit de l’anglais. Texte de James Snell publié sur le site du Western Standard le 12 mars 2025.
Au cours des 10 dernières années, le gouvernement du Canada a dépensé environ 11,2 milliards de dollars pour des initiatives de genre à l’étranger, en se concentrant sur des projets visant directement l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, conformément à la Politique d’aide internationale féministe du Canada (FIAP).
Ce chiffre est une estimation prudente, car il inclut principalement l’aide ciblée sur le genre et ne prend pas en compte la valeur totale des projets intégrant une dimension de genre, ce qui pourrait ajouter plusieurs milliards de dollars supplémentaires si calculé en totalité. [On note par exemple qu’un pan entier de la FIAP concerne aussi la « gouvernance inclusive ».]
Trudeau a annoncé la FIAP à la Chambre des communes en 2017, soulignant l’engagement du Canada en faveur de l’égalité des sexes.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour lancer la Politique d’aide internationale féministe du Canada — une politique qui place les femmes et les filles au centre de tout ce que nous faisons en matière d’aide internationale. Parce que nous savons que lorsque les femmes et les filles prospèrent, tout le monde en bénéficie », a-t-il déclaré.
Lors de l’élection de 2015, Trudeau avait promis d’équilibrer le budget d’ici 2019, mais a finalement enregistré neuf déficits consécutifs.
Le plus important a eu lieu en 2023/24, avec un déficit de 61,9 milliards de dollars, le plus élevé en dehors de la période COVID-19. Les déficits annuels ont tourné autour de 39 à 48 milliards de dollars entre 2020 et 2025, en raison des dépenses liées à la pandémie, aux infrastructures et aux programmes sociaux.
La dette fédérale a doublé, passant de 693,8 milliards de dollars en 2015 à environ 1,4 billion de dollars d’ici mars 2025, selon l’Institut Fraser.
La dette par habitant a augmenté de 14 127 dollars (ajusté à l’inflation) entre 2014/15 et 2023/24, avec des coûts de service de la dette atteignant 53,7 milliards de dollars en 2024/25, soit 1 301 dollars par personne — un montant supérieur aux revenus fédéraux tirés de la TPS.
Les déficits d’avant la COVID étaient plus modestes — 18,1 milliards de dollars en 2018/19 — mais les dépenses liées à la pandémie (2020-2022) ainsi que les investissements continus dans la santé, le climat et la réconciliation avec les peuples autochtones ont fait grimper la dette.
Les critiques, comme l’Institut Fraser, estiment qu’une grande partie de ces dépenses étaient inutiles, tandis que le gouvernement de Trudeau les présente comme essentielles à la reprise économique et à l’équité sociale.
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