Les libéraux veulent réduire les exigences linguistiques imposées aux immigrants

Traduit de l’anglais. Article de Patrick Quinn publié le 4 juin 2024 sur le site True North Wire.

Le ministre de l’immigration, Marc Miller, a annoncé deux projets pilotes dans le cadre desquels les personnes qui viennent au Canada en tant qu’aidants familiaux obtiendraient automatiquement le statut de résident permanent dès leur arrivée au Canada.

M. Miller a annoncé lundi les projets pilotes, qui sont des versions améliorées de deux programmes gouvernementaux existants qui doivent expirer le 17 juin.

Toute personne venant s’occuper de personnes âgées, d’enfants ou de personnes handicapées se verra offrir la résidence permanente dès son arrivée au Canada dans le cadre des nouveaux programmes, qui visent à accélérer le parcours des nouveaux arrivants qui s’installent au Canada.

Les aidants employés par des organisations qui fournissent des soins à temps partiel ou temporaires à des personnes se remettant d’une maladie ou d’une blessure seront qualifiés pour participer aux nouveaux programmes.

Selon Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, plus de 15 000 aides familiaux seront admis en tant que résidents permanents au cours des deux prochaines années.

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Le programme pilote de garde d’enfants à domicile et le programme pilote d’aide à domicile sont les deux programmes existants dont l’expiration est prévue et qui permettent déjà aux aidants naturels qui remplissent les conditions requises de venir au Canada avec l’objectif à long terme d’obtenir la résidence permanente, ainsi que leur famille.

Toutefois, cette autorisation n’est pas accordée automatiquement ; elle dépend du poste occupé par le demandeur et de son expérience, qui lui permettent de remplir les conditions requises.

Les aides familiaux doivent réussir le test d’anglais au niveau 5 dans le cadre des programmes actuels, ce qui est supérieur au niveau requis pour obtenir la citoyenneté, avoir déjà travaillé pendant deux ans et avoir l’équivalent d’une année d’études postsecondaires.

Les nouveaux programmes n’exigeront que l’équivalent d’un diplôme canadien de fin d’études secondaires, une expérience professionnelle récente et pertinente et le respect des exigences linguistiques pour l’obtention de la résidence permanente, à condition qu’un emploi d’aide familial à temps plein ait été proposé.

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