Vous le savez, le gouvernement de Justin Trudeau a ouvert à pleines portes l’entrée massive de travailleurs temporaires, de résidents permanents et de demandeurs d’asile. Sans compter bien sûr les réunifications familiales ou encore les étudiants étrangers. Cette arrivée massive d’immigrants a provoqué par le fait même la montée de business mafieux, pour leur créer de faux papiers, ou encore pour les installer chez nous. Tour d’horizon de quelques-uns de ces business pas très éthiques.
Pour engager un travailleur temporaire, l’employeur doit prouver qu’il est incapable de recruter ici au Canada. C’est le cas de nos jours pour la restauration rapide, mais aussi pour enseigner dans le grand nord, comme en témoigne les enseignants d’origine africaine qui se sont installés à Schefferville. D’autres secteurs sont touchés : abattoirs, cueillette de fruits et légumes, etc.
Cela a créé un marché illégal de faux permis de travail. Un marocain raconte qu’on est allé le voir avec des propositions alors qu’il se tenait au Tim Hortons. S’il est prêt à payer 10 000$, on lui fait un faux visa de travail. Est-ce qu’il se fera tout simplement voler son argent sans rien avoir en retour? C’est possible. Les escrocs pullulent dans ce milieu.
Un métier controversé actuellement est celui d’avocat ou de consultant spécialisé en immigration. Guillaume Cliche-Rivard, actuel député de Québec Solidaire, fut pointé du doigt pour un possible conflit d’intérêt en étant à la fois porte-parole du parti en matière d’immigration, et aussi seul actionnaire d’un bureau d’avocats spécialisé dans le domaine. S’il n’y a aucune preuve qu’il ait fait son travail de manière malhonnête en tant qu’avocat, ce n’est pas le cas de plusieurs consultants.
Les immigrants se donnent entre eux des numéros de téléphone de consultants. Ils se disent « lui, il est honnête » ou bien d’éviter tel cabinet. Car ils peuvent exiger des frais illégaux selon la loi. Les tarifs étant souvent réglementés, ils trouvent les moyens de soutirer plus d’argent à des gens qui ne connaissent pas leurs droits. Les arnaques dans ce domaine sont courantes. Il n’est pas rare que des personnes désespérées paient des milliers de dollars pour être ensuite bloqués par la personne censé les aider.
Bien sûr, nous ne sommes pas encore dans le pire. Ces gens ne causent pas, du moins directement, de dommages physiques. Nous ne pouvons pas en dire autant des organisations criminelles mohawks qui profitent de leur proximité avec la frontière américaine, et leur relative impunité, pour faire rentrer des gens clandestinement au Canada. Des migrants roumains sont morts l’année dernière en tentant de traverser la frontière maritime qui sépare le Québec des États-Unis.
Nous pourrions également parler de ceux qui utilisent les travailleurs étrangers dans des conditions d’esclavage moderne. En effet, un rapport de l’ONU pointe la responsabilité du Canada pour des conditions de travail très difficiles, rendues possibles par le système des permis de travail fermés. Ces permis ne permettent que de travailler pour un seul employeur, et celui-ci peut mettre de la pression sur ses travailleurs pour qu’ils ne se plaignent pas de leurs conditions s’ils souhaitent rester au pays.
En France, il y a un terme pour qualifier les propriétaires malhonnêtes qui louent des logements insalubres à des prix exagérément élevés. On les appelle les « marchands de sommeil ». Des reportages à la télé française circulent déjà depuis quelques années sur YouTube. Mais le Canada et le Québec ne sont pas non plus épargnés. On apprend par le biais du Journal de Montréal, que des migrants indiens sont obligés de louer à plusieurs familles une seule pièce, pour plus de 1200$ par mois.
Bien sûr, la crise du logement touche tout le monde, justement par l’arrivée massive d’immigrants qui sont prêts à payer des fortunes pour des taudis. Les propriétaires le savent et peuvent exploiter cette vulnérabilité. À mesure qu’il y aura toujours plus de gens qui viendront ici, le coût des loyers augmentera, ce qui est tout simplement la règle de l’offre et de la demande.
Nous n’avons pas parlé non plus des entreprises appartenant à des gens issus de communautés culturelles, qui vont employer illégalement des gens de leur pays d’origine, ni des taxis qui venaient déposer des migrants au chemin Roxham. Radio-Canada a déjà fait plusieurs reportages à ce sujet.
Le Canada a créé par ses politiques tout un réseau de passeurs, de consultants, de propriétaires véreux ou d’entreprises profitant du cheap labour. Une affaire en or pour le crime organisé d’ici ou d’ailleurs. L’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Et nous payons tous le prix des politiques de Justin Trudeau.
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