On le sait, ça ne changera probablement pas pour bientôt, l’enjeu israélo-palestinien est l’un des plus divisifs et controversés qui soit. Chaque prise de position semble se faire aux dépens d’une autre. Mais quand même, ça ne nous empêche pas, habituellement, d’observer un minimum de jugement, de respect et de bon sens.
Ce ne fut pas le cas aujourd’hui, cependant, alors que les militants pro-palestiniens ont jugé bon de manifester contre Israël le jour du premier anniversaire des attentats du 7 octobre 2023, qui avaient fait 1180 morts, dont 36 enfants, ainsi que 3400 blessés et 251 individus pris en otage.
Quelle indécence! Quelle arrogance de choisir un jour pareil… Dans ce contexte, on ne peut plus appeler ça une manifestation ; c’est une provocation.
Il faut dire que cette dynamique de renversement de la responsabilité des violences était déjà assez flagrante seulement quelques jours après l’attentat. Israël venait de connaître une attaque des plus barbare contre de simples citoyens, des familles, des enfants. On parle d’horreurs tellement extrêmes qu’on ne peut même pas les décrire dans tous leurs détails, mais ça inclue des décapitations, des viols, des tortures, etc.
La nature terroriste et barbare de l’évènement a beau être indéniable ; la responsabilité des autorités palestiniennes (le Hamas) et leur soutien par la population ont beau être clairs, les militants pro-palestiniens ont obstinément refusé de le condamner ou même ne serait-ce que faire un examen de conscience.
Évidemment, on comprend bien que ce qui est critiqué ici, c’est la réplique asymétrique d’Israël contre la pauvre Palestine, éternelle victime. On considère que les attentats du 7 octobre ne sont devenus qu’un prétexte pour finir le « génocide » contre les Palestiniens, et que la réaction est exagérée.
Ce qu’ils pensent tout bas, par contre, c’est qu’Israël est le mal incarné et ce, depuis sa fondation. Donc toute attaque contre lui serait justifiée, mais toute réplique de sa part serait inacceptable… Avec une mentalité pareille, on n’est pas sorti du bois.
Le refus de condamner la violence dans les groupes islamistes ennemis d’Israël est pourtant la principale raison qui retarde toute résolution du conflit. Qui oserait baisser sa garde contre des gens qui ne sont même pas capables de reconnaître que le terrorisme barbare du Hamas et du Hezbollah n’a pas sa place sur terre? Qui pourrait accorder une once de crédibilité à des gens qui agissent comme si Israël n’était pas constamment menacé d’annihilation et littéralement encerclé par des groupes ouvertement hostiles?
Combien de fois encore les États Arabes et les mouvances islamo-terroristes se casseront les dents en essayant d’envahir l’État hébreu? Combien de fois encore prévoient-ils démarrer les hostilités et se plaindre que ça n’aille pas dans leur sens? On peut bien retourner à Mathusalem pour tenter de savoir à quel peuple appartient cette bande de terre aride et sans intérêt, mais dans le contexte de 2023, la responsabilité du déclenchement des hostilités est très claire et en revient au Hamas, au Hezbollah et à ses soutiens iraniens.
Comme on dit « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ». C’est ça que je vois, lorsque je vois une manifestation pro-palestinienne le jour d’anniversaire d’un attentat terroriste palestinien qui a causé une guerre.
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