CHRONIQUE/ L’Université Laval s’est récemment fait prendre la main dans le sac. Son exclusion néo-ségrégationniste des Québécois (à Québec !) n’a pas passé dans l’opinion publique. Il aura fallu un humoriste pour lever le voile sur cette situation qui n’a rien d’une blague, mais qui relève plutôt d’un scandale social.
Vous connaissez l’histoire. L’Université Laval a publié une offre d’emploi pour des postes à 200 000$ par année, financé par les impôts des Québécois, mais a décidé d’exclure la très grande majorité des potentiels candidats en raison de leur couleur de peau.
Les »minorités » auraient été exclues de la société à travers le temps et ne pourraient pas grimper l’échelle sociale. Il faudrait donc corriger la situation en pratiquant une forme ouverte de discrimination raciale. Il n’est visiblement jamais passé par la tête de ces brillants décideurs universitaires qu’il est tout simplement plus facile pour les locaux qui ont construit un réseau de contacts à travers l’école secondaire, cégep et universités d’accéder à des opportunités par rapport à des gens qui viennent de s’établir.
En d’autres mots, est-il possible que les Québécois soient sur-représentés parce que nous sommes au Québec ?
Est-il possible que les Québécois soient sur-représentés parce que nous sommes au Québec ?
On rétorquera que les minorités sont aussi ici depuis quelques générations. Fort bien. Est-ce la faute de la majorité de la population si une soi-disant inégalité existe ? Il n’existe aucune loi, aucun système, rien, qui empêche un individu qui travaille fort de progresser socialement. La méritocratie québécoise est universaliste.
La propagande néo-communiste dite ‘woke’ se répand à une vitesse folle dans les sociétés occidentales. Au Québec, une certaine résistance populaire se lève contre ce qui n’est ni plus ni moins qu’une expropriation des Québécois injustement accusés de tous les maux du monde.
Faut-il le rappeler, nous sommes à Québec, Québec en 2022. Nous ne sommes pas en 1960 à Sharpeville, Afrique du Sud, avec la police qui massacre des noirs qui manifestent pacifiquement. Les Québécois n’ont pas de sang sur les mains et n’ont pas à ce porter garants de toutes les guerres de l’histoire humaine.
Je m’adresse ici à tous ceux qui ont des enfants en début de carrière professionnelle. Est-ce vraiment le monde que vous souhaitez leur laisser ? Un monde où ils verront leurs opportunités et leurs rêves limités en raison de crimes qu’ils n’ont jamais commis ?
L’Assemblée nationale a unanimement (oui oui, même Québec Solidaire !) dénoncé cette pratique de l’Université Laval. Dénoncer c’est bien beau, mais où sont les conséquences pour les institutions qui pratiquent ce nouveau racisme inacceptable ?
Money talks, bullshits walks, afin de changer les règles du jeu, il est temps d’agir sur le nerf de la guerre. Les universités qui pratiquent la discrimination positive doivent se faire couper du financement. Les entreprises qui ont des politiques similaires doivent se voir refuser toute subvention et toute possibilité de contracter avec l’État. L’ensemble de nos institutions doit privilégier les compétences avant l’appartenance raciale. C’est ainsi que nous irons vers une société de l’excellence plutôt que vers ce nouvel apartheid inversé.
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