Une fuite de documents du Pentagone a révélé des attaques cybernétiques russes sur des gazoducs canadiens plus tôt dans l’année. Au même moment où on apprenait ces révélations, à l’occasion de la visite du premier ministre ukrainien, les sites internet du premier ministre canadien et du sénat étaient hors d’usage en raison d’une autre attaque de la part d’un groupe pro-russe.
Selon des experts en cybersécurité, ces attaques « DDoS » (distributed denial-of-service) par des hackers russes ou pro-russes étaient attendues, considérant que de nombreux autres pays, tels que l’Allemagne, en ont été victimes. On ne parlerait cependant pas d’attaques très graves, ce qui pousse donc les autorités à calmer les inquiétudes sur le sujet.
Selon Robyn Hawco, porte-parole de la Commission sur la sécurité des télécommunications ; « Même si ces incidents attirent l’attention, ils n’ont qu’un impact très limité sur les systèmes affectés ».
Le Centre canadien pour la cybersécurité, pour sa part, avait conseillé en début d’année un « niveau élevé de vigilance » au gouvernement canadien en raison de son support accru à l’Ukraine et à sa livraison de char Léopards au pays en guerre contre la Russie.
C’est dans ce contexte que Trudeau s’est montré défiant, hier, à l’occasion d’une conférence de presse avec Denys Shmyhal, premier ministre de l’Ukraine. Tout sourire, il aurait affirmé : « Au cas où quelqu’un se demanderait : le fait que la Russie soit capable de planter pendant quelques heures une page officielle du gouvernement du Canada ne va en aucun cas nous dissuader dans notre support indéfectible à l’Ukraine ».
Tout cela est bien beau et tant mieux si tout est sous contrôle, mais il ne faudrait pas pour autant négliger l’apparence de fragilité que donne ce gouvernement en matière d’ingérences étrangères ; en effet, voilà des mois que le gouvernement Trudeau est pris dans une tempête politique au sujet d’ingérences chinoises sur le territoire. Pendant des années, Justin Trudeau a ignoré les avertissements des services de renseignement canadiens, au point où des lanceurs d’alerte ont dû faire fuiter ces informations au public. Dès lors, les partis d’opposition ont fait pression pour la mise en place d’une commission d’enquête publique et indépendante.
Pourquoi en serait-il autrement pour la Russie? Comment ce gouvernement peut-il encore être crédible en termes d’ingérences étrangères alors qu’il a si honteusement négligé celles de la Chine pendant près de 8 ans?
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