Opinion | C’est une élection à oublier

Cette élection ne passera pas à l’histoire, car on a eu droit au même résultat qu’en 2019.   Un seul point qui me vient en tête est le taux de participation lamentable, malgré le désir de changement d’une majorité de Canadiens.  Quand vient le temps de prendre des décisions, cet électorat reste à la maison au lieu de faire son devoir de citoyen.

On a remarqué que les conservateurs ont eu plus de vote que les libéraux, mais ils ont obtenu moins de sièges.   La même chose est arrivée en 2019.   C’est cette même population qui fustige les politiciens sur les réseaux sociaux, dans les rassemblements, lors de manifestations ou encore lors d’échanges entre amis, qui ne s’est pas acquittée de son devoir de votation.

Il est si facile de critiquer et de ne pas prendre part aux décisions. Il faut faire une analyse afin de comprendre le désintéressement d’une partie des gens pour la cause politique, il faut être désabusé pour en venir à un tel résultat.

Les mensonges, les promesses non tenues, les langues de bois et les phrases creuses sont responsable de cet état de fait. Les Canadiens se disent: cela ne sert à rien d’aller voter, c’est du pareil au même. Ils n’ont pas tort et nous le constaterons avec ce gouvernement minoritaire qui devra faire des compromis pour faire passer ses lois. Il y aura des échanges acrimonieux qui ne serviront qu’alimenter les médias qui ont tout fait pour mettre des interrogations et des sous-entendus dans la tête des gens.

Quand Trump disait que les médias jouaient dans la tête du monde, il avait raison. Combien de temps M O’Toole a dû répondre à des questions sur les armes et l’avortement? Combien de questions ont entravé les discussions sur les enjeux importants des différents partis.

Les médias ont tout fait, surtout Radio-Canada, pour démoniser les conservateurs et ainsi aider leurs amis libéraux.   La manipulation du vote est un virus qu’il faudra éliminer.   Les sondages à répétition, les questions biaisées et la désinformation des faits devraient être censurés afin que les gens puissent voter librement. C’est un fait de dire que répandre une fausse nouvelle deviendra une vérité.

C’est ce que la presse s’acharne de faire afin de faire pencher la balance du côté qu’elle le désire. On devrait adopter une loi qui obligerait les élus à faire tout leur mandat.  Faudrait-il mettre en place le vote obligatoire ?   Maintenant, les abstentionnistes n’ont plus le droit de parole et devraient rester dans leur terrier où ils se sont cachés la journée du vote. Ne criez plus, vous êtes les seules responsables de vos malheurs.

Claude Roy

Ancien député de l'Action démocratique du Québec dans Montmagny-L'Islet.

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