Nous avons la chance d’avoir une merveilleuse course à la chefferie au Parti Conservateur du Québec. D’un bord, on a Éric Duhaime, tel une BMW, il nous apporte prestige, visibilité et nouveauté. De l’autre côté, on a Daniel Brisson, un modèle avec qui je suis confortable, un nom ou confort et tradition vont de pair, une vraie Cadillac!
Par le passé, j’ai pu côtoyer autant Éric Duhaime qui nous a grandement aidé avec Tous contre un registre et la NFA. Avec Daniel Brisson, j’ai pu faire campagne au PCQ en 2012.
Au début, mon regard s’est instinctivement dirigé vers la BMW. Le prestige, la fiabilité et la visibilité m’ont énormément intéressé. La BMW, tout comme Éric, a tout pour plaire; son discours plus nationaliste est un gage de crédibilité face à l’électorat du Québec. C’est une chose qui manque au PCQ. Même s’il dit avoir voté CAQ aux dernières élections, on ne peut remettre en cause ses positions de droite. Oui, il a été dupe d’avoir cru en la CAQ, mais cette mythomanie de plusieurs gens de droite s’est estompée avec la pandémie, qui a mis au grand jour le vrai visage de François Legault et sa CAQ. Cependant, pour plusieurs, le côté autoritaire, malhonnête et de gauche de François Legault et de ses « fusionnistes » est une chose que nous avions déjà perçue en 2011 lorsque la CAQ voulait dévorer l’ADQ.
Et la Cadillac s’est invité dans cette course…..
Lors de la dernière course à la chefferie, j’avais voté pour Adrien Pouliot. Daniel a été l’autre candidat. Le prestige d’une candidature comme monsieur Pouliot faisait que l’on ne pouvait passer à côté. J’ai adoré travailler avec monsieur Pouliot malgré que je partage un petit côté conservateur social en moi. Ses positions économiques étaient presque à 100 % en accord avec les miennes et les dossiers du volet social du conservatisme sont des sujets habituellement de compétence fédérale. Donc, tout était là pour que je sois du bord d’Adrien. De plus, je connaissais déjà monsieur Pouliot depuis qu’il avait été V-P de la commission politique de l’ADQ. Pour Daniel, ce fut une excellente façon de se faire connaître encore plus au sein du parti.
Daniel est un peu comme une bonne vieille Cadillac ou presque rien n’a changé. Cependant, on lui a donné la chance de s’équiper d’options dont celle d’avoir fait une campagne municipale et fédérale depuis sa défaite face à Adrien pouliot. Daniel a toujours été un bon communicateur, pas encore aussi bon qu’Éric, mais sur le point de le rejoindre.
Cependant, je me tourne vers l’option du libre choix en éducation pour faire mon choix.
Daniel est pour la liberté d’envoyer nos enfants dans l’école du choix des parents, qu’elle soit francophone ou anglophone. Le problème des allophones qui n’apprennent pas le français en est un majoritairement montréalais et non québécois. Faire payer les francophones de la possibilité d’apprendre en anglais dès leur plus jeune âge est contraire autant à mes principes qu’à ceux du parti. La liberté de choix se doit d’être prioritaire sur un problème résorbé en grande partie avec la loi 101, loi qui, selon moi, doit être revue afin de s’adapter à la réalité actuelle et non celle de la fin des années 70.
Ma plus grande déception face aux deux candidats est qu’ils n’aient pas parlé des bons en éducation au débat de CHOI Radio X alors que le sujet de l’éducation s’y est invité.
Pour le reste, les deux ont un discours similaire et que l’un ou l’autre gagne, je vais demeurer au sein du PCQ.
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