Les quatre années de l’Administration Trump ont été le catalyseur de plusieurs phénomènes incontournables. Il suffit de penser à la rupture brutale qui a été causée avec le mythe de la mondialisation heureuse. Cependant, bien que les États-Unis ont toujours eu des cycles isolationnistes, la ligne particulièrement dure et ferme à l’endroit de la Chine communiste témoigne d’un nouveau paradigme à l’œuvre.
En effet, d’un point de vue économique, la Chine communiste représente une mine d’or pour le monde des affaires. Après tout, l’argent n’est-il pas le nerf de la guerre? Les échanges entre puissances permettent des bénéfices mutuels et des incitatifs spécifiques. Or, en plein cœur d’une pandémie historique, les États-Unis ont préféré se retirer de l’Organisation Mondiale de la Santé plutôt que de transiger avec la Chine communiste.
Les anti-trumpistes primaires y voient un geste erratique et irrationnel, supposé reflet de l’entière présidence. Pourtant, a posteriori, ce retrait fracassant semble plus que jamais révélateur. Si la tendance se maintient, la Chine communiste deviendra la première puissance mondiale, ce qui signifie concrètement le déclassement de l’Occident, a fortiori de l’Empire américain. Sans équivoque, l’échiquier international subira une mutation majeure.
La Chine communiste représente clairement un danger existentiel pour les États-Unis, notamment sur le plan militaire et technologique. Sa croissance inéluctable n’a absolument rien de réjouissant pour le futur de notre continent. Les visées impérialistes de la Chine communiste ne s’atténueront pas avec le temps ; au contraire, sa volonté de puissance n’en sera que plus effective.
Il faut donc percevoir la ligne dure de l’Administration Trump comme étant une espèce de mécanisme de survie à l’endroit de la Chine communiste et de son influence insidieuse qui se déploie à travers le monde, y compris les organisations internationales. Les nations occidentales auront progressivement un choix fatal entre la résistance patriotique ou la compromission à l’hégémonie chinoise. Avec le temps, ce choix fatidique deviendra inévitable.
Loin d’être une impulsion irréfléchie, la ligne dure de l’Administration représente le choix d’une résistance patriotique face au pouvoir chinois en acte, et ce nonobstant les conséquences que cela implique. La colonisation des terres occidentale par la Chine communiste n’est pas une hypothèse obscure mais bien une possibilité tragique qu’il faut impérativement prendre acte.
L’idéalisme multilatéral naïf de Justin Trudeau et de Joe Biden finira par se heurter à la réalité de fond, à savoir un rapport de force entre des régimes irréconciliables. Espérons qu’il ne sera pas trop tard d’ici là.
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