Dimanche le 22 novembre, Éric Duhaime devrait confirmer s’il se présente à la tête du parti Conservateur du Québec. Naturellement, dans l’esprit de plusieurs, ce véhicule politique est généralement méconnu ou marginal.
En effet, à ce jour, ses percées électorales sont peu significatives, tout comme sa notoriété publique. Or, avec une figure publique populiste et bien en vue, la dynamique pourrait prendre une nouvelle allure. Le Québec doit sortir de sa torpeur sociale-démocrate héritée de la Révolution tranquille ; seul le PCQ offre une voie de sortie.
Avant les années 1960, le clergé occupait une place prédominante au sein de la société québécoise. L’emprise du catholicisme a profondément forgé la culture québécoise. Cependant, le retrait de l’Église n’a pas été synonyme d’émancipation pour autant ; au contraire, l’État québécois a pris toute la place vacante, imposant un système bureaucratique infernal dont l’efficacité est particulièrement douteuse. La social-démocratie, pour ne pas dire le socialisme, est devenue la nouvelle religion nationale. La révélation biblique a laissé place au mythe de l’égalitarisme économique et social.
Les conséquences sont manifestes : une économie contrôlée qui laisse peu de place à l’innovation, un système d’éducation qui ne cesse de niveler par le bas, un progressisme dissolvant qui n’a pas de limites et un écologisme qui écrase le potentiel de croissance. Pourtant, une remise en question de l’État-providence québécois relève indéniablement du blasphème. Après tout, chaque religion possède ses préceptes et ses interdits. L’identité québécoise, ayant originellement vocation à se démocratiser, est finalement devenue une pâte molle, sans droiture ni principes, incapable de s’affirmer pleinement.
Ce modèle en question est un échec. Pourtant, au sein de l’Assemblée nationale, le consensus est unanime et monolithique. On ne saurait ébranler le Dogme. Or, il est l’heure de s’y attaquer. Le parti Conservateur du Québec doit déployer son potentiel et ériger une redoutable critique du modèle québécois moderne. Il doit miser sur un modèle qui valorise la croissance, la liberté, la grandeur et la pérennité. Il doit cesser de se laisser piétiner par les idéologues gauchistes qui tirent l’ensemble de la couverte. Il doit délaisser les lubies idéalistes afin de se concentrer sur la réalité des choses, à savoir une économie performante, une défense catégorique des droits fondamentaux et une volonté d’élévation.
La candidature d’Éric Duhaime serait donc l’élément déclencheur d’une dissonance salutaire au sein de la politique québécoise. D’un côté, l’Assemblée nationale avec les 4 partis politiques de gauche, et de l’autre, le parti Conservateur du Québec qui offre une alternative de droite. Le Québec nécessite un dirigeant qui n’a pas peur d’embrasser la tendance populiste, de pourfendre les forces antioccidentales et de redonner du dynamisme à notre société, quitte à se mettre à dos les syndicats et les socialistes. Le Québec est mur pour une remise en question majeure de son modèle actuel ; seul le PCQ permet ce choc. François Legault nous promettait un changement de gouvernance ; tout cela était un mensonge. Il n’est pas chose aisée d’ébranler le modèle québécois ; une convergence des forces peut cependant mener à bon terme. Nous avons le potentiel et les ressources afin de s’émanciper de cette torpeur et aspirer à la croissance, il suffit de circonstances favorables.
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