À moins de vivre au plus profond d’une grotte, il était impossible d’échapper au tremblement de terre qu’a causé les élections américaines. Avec une lutte extrêmement acharnée entre les deux candidats, la supposée vague bleu n’aura au final été qu’un pur fantasme de la gauche morale. À la fois les pseudo-analystes et sondeurs ont subi un cuisant échec.
Malgré la difficile gestion de la pandémie, Donald Trump a très bien performé au final, en témoigne les gains auprès des électorats afro-américains et latinos. Comme quoi le patriotisme est un antidote à l’antiracisme et au socialisme. Pourtant, ces quatre dernières années, le gratin médiatique n’a cessé de présenter le Président comme un personnage ignoble et vil, constamment rongé par les pires pulsions racistes en ce bas monde. Curieux paradoxe.
Il faut dire que pour le système médiatique, la présidence de Donald Trump est intrinsèquement illégitime, et ce avant même son élection en 2016. Il suffit de se rappeler la procédure de destitution, enclenchée en fonction de graves soupçons qui n’étaient au final que des broutilles. La simple possibilité que Trump puisse entreprendre un deuxième mandat les horrifie au plus haut point. Il faut se débarrasser du Président, coute que coute. En cette présidentielle tumultueuse, ils ont découvert le moyen suprême : avaliser sa défaite avant même qu’elle ne soit véritable. En somme, un coup d’État médiatique.
En effet, à ce stade, Donald Trump n’a pas encore concédé sa défaite, pour la simple et bonne raison que la partie n’est pas terminée. Il entend déclencher plusieurs poursuites judiciaires, notamment en raison d’allégations de fraudes dans les États pivots. Il faut dire que le vote par correspondance est un système risqué ; pour preuve, la France l’a banni en 1975. Vu l’ampleur de la pandémie, alors ce type de vote prend des proportions disproportionnées, ce qui cause une augmentation du risque de fraude. Donald Trump a donc entièrement le droit de soumettre le scrutin à un processus judiciaire. En effet, si la fraude s’avère prouvée, alors c’est la démocratie américaine qui s’en voit heurtée.
Toutes les conditions sont réunies pour frapper fort. La partisannerie supplante la démocratie. L’establishment médiatique a déclenché un coup d’État : ils ont affirmé que Joe Biden était catégoriquement le président nominé. Pourtant, ce n’est pas le cas dans la réalité ; le processus de nomination n’est pas terminé. Il faut attendre de voir les résultats du processus judiciaire. Pour rappel, en 2000, l’élection entre Bush fils et Al gore avait été tranché par la Cour suprême. Ce ne sont pas les médias qui déterminent le gagnant de la présidence mais bien les institutions politiques et judiciaires. Ce principe fondamental est présentement bafoué de fond en comble. Les médias tentent de verrouiller le processus démocratique afin de neutraliser toute réplique de la part du Président.
L’establishment médiatique a donc réussi un incroyable coup : ils ont complètement retiré toute légitimité à Donald Trump avant même que sa défaite soit définitive. Ils ont concédé le trône à Joe Biden alors même que l’élection n’est pas encore terminée. Qui plus est, ils n’hésitent pas à systématiquement censurer les propos du Président, voire même à couper son allocution en plein direct à la télévision. Pourtant, lorsque Joe Biden ment de façon éhonté, il n’est jamais censuré ou « fact check ». Il ne s’agit pas de verser dans un prisme complotiste ; la simple lucidité suffit afin de constater que l’establishment médiatique est absolument hostile envers Donald Trump et est prêt à tout pour le faire tomber, quitte à saborder la démocratie américaine. Si, au bout du compte, Trump remporte l’élection et devient Président pour un deuxième mandat, nous serons face à une situation extrêmement dangereuse : le camp Biden considèrera cette victoire comme un pur vol politique. Si tel est le cas, alors le spectre d’une nouvelle guerre civile plombera sérieusement les États-Unis d’Amérique. Un véritable engrenage infernal.
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