Auparavant, c’était dans le bleu d’une piscine chaude que j’écoutais le Super Bowl. Des buffets extraordinaires et une atmosphère de fête régnaient sur cette oasis de détente qui nous plonge dans l’atmosphère de la fête. Un an plus tard, c’est dans la chaleur de la maison que débute ce grand événement.
La pandémie nous isole et nous divise. Elle brise des rêves et elle surprend par sa présence. L’an dernier, nous discutions de nous revoir l’an prochain pour cet événement sportif grandiose. Ces amis, nouvellement trouvés, riaient et discutaient de tout et de rien, sauf de l’année terrible ou ce virus fera son apparition. Puis, un retour à la maison sans contrainte, mais les mauvaises nouvelles aillaient se succéder. Les médias annonçaient la naissance d’un virus mortel et toutes les sociétés du monde se sont effondrées sous l’invisibilité d’un virus trop virulent pour la médecine moderne.
Depuis, les bateaux de croisière rouillent en mer privées de leurs passagers. Les avions ne circulent plus dans le ciel. Les frontières sont désormais fermées et même les églises laissent les cierges s’éteindre. La vie est sur pause et nous avons le souffle coupé par un masque qui nous prive de cet air indispensable. Nous entrons dans une ère nouvelle et sombre. Jour après jour, les nouvelles s’accumulent, les histoires sombres, la mort rode partout et l’incompréhension s’installe.
La mort frappe de plein fouet les milieux de vie des personnes les plus vulnérables. On cherche le coupable et on émet des hypothèses. Nous avons de la difficulté à saisir la véracité des informations et des personnes meurent sous les effets dévastateurs de cet ennemi invisible. Le temps et le personnel manquent. Les points de presse se succèdent et le scepticisme s’installe.
Qui devons-nous croire ? Le gouvernement, fraichement élu, n’était pas prêt à gérer une telle crise. Les contradictions de ce gouvernement s’accumulent et nous révèlent les effets d’une situation existante mais mal contrôlée. Le milieu de la santé est plus malade que le virus qu’il doit traiter. Nous n’avons ni les équipements et le personnel suffisant pour combler les besoins. Et soudain, le message est lancé.
Nous avons besoin de l’aide de l’armée et de son personnel, car les soldats sont toujours en temps de guerre et ils étaient prêts à agir. La situation est telle que des personnes meurent dans l’insouciance faute de bras pour aider. Puis, nous arrive le confinement, les restrictions, la perte de nos vies et libertés. Pour la majorité, nous comprenons le message et nous agissons avec résilience et détermination. Mais je comprends les personnes ou groupes qui aiment défier l’autorité au nom de la liberté. Ils affrontent l’ordre mais la situation est tellement tendue que les complots s’installent. Qui dit la vérité ?
Depuis un an, le gouvernement nous impose un confinement strict. Nous devons fermer nos portes aux amis et à la famille, afin de déjouer les pronostics. Plus personne ne respire l’air des autres et le peuple vit enfermé chez lui sans espoir de jours meilleurs. Maintes fois, le gouvernement nous a donnés de l’espoir pour rien. Voici qu’arrive enfin la fin d’une partie des restrictions. Cependant, pouvons-nous encore croire à la liberté ?
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