Oui, imane khelif est un homme, et cette farce dangereuse doit cesser

D’après un article de Terry Newman publié dans le National Post le 5 juin 2025

L’affaire fait grand bruit : des documents médicaux confidentiels révélés dimanche ont confirmé qu’Imane Khelif, médaillée d’or en boxe féminine aux Jeux olympiques de Paris 2024, est biologiquement un homme. Une fuite qui relance le débat sur la place des critères biologiques dans le sport féminin et met en cause le Comité international olympique (CIO), accusé d’avoir fermé les yeux.

Terry Newman rapporte que les résultats d’un test chromosomique effectué en 2023 à New Delhi par le laboratoire Dr Lal Pathlabs indiquent que Khelif possède un caryotype masculin (XY). Le journaliste sportif Alan Abrahamson a publié l’image du rapport sur son site 3 Wire Sports, et le document complet a été relayé par le biologiste Colin Wright. Ce n’est pas un cas isolé : Khelif avait déjà échoué un test similaire en 2022, lors des championnats féminins organisés par l’Association internationale de boxe (IBA) à Istanbul.

En réaction, la World Boxing Association (WBA) a annoncé l’instauration de tests de confirmation sexuelle obligatoires pour tous les athlètes, rejoignant l’IBA dans sa volonté d’assurer la sécurité des participantes et l’intégrité compétitive. Khelif a été interdite de participation dans les événements féminins tant qu’elle ne se soumettra pas à un nouveau test de vérification.

Ces révélations ont suscité d’autant plus de colère que le CIO, en amont des Jeux, avait rejeté la disqualification proposée par l’IBA. À la veille de son combat contre la Chinoise Yang Liu, que Khelif a vaincue en finale pour décrocher l’or, l’IBA avait pourtant prévenu que deux boxeuses ne remplissaient pas les critères biologiques pour concourir dans la catégorie féminine. Le CIO, de son côté, a déclaré que les participantes étaient considérées comme femmes si leur passeport en attestait, sans demander de test supplémentaire.

Dans un communiqué daté du 1er août 2024, le CIO affirmait que « chaque personne a le droit de pratiquer le sport sans discrimination ». Il a qualifié la disqualification de l’IBA de décision arbitraire, insinuant que les athlètes concernées étaient des victimes. Mark Adams, porte-parole du CIO, affirmait que la ligne à suivre était de concilier équité sportive et inclusion.

Mais cette position soulève une contradiction. Le CIO, bien qu’il se présente comme arbitre de la compétition sportive mondiale, ne mène aucun test sexuel lui-même. Il s’est contenté de suivre les règlements en vigueur depuis Tokyo 2020, qui ne prévoient ni critères de biologie ni règles strictes sur la base du sexe.

Cette laxisme a permis à Khelif de monter sur le ring, sans jamais contester les résultats scientifiques, mais en affirmant : « Je suis une femme comme les autres. Je suis née femme. J’ai toujours vécu en tant que femme. »

Pourtant, la fuite confirme le contraire.

Le biologiste Colin Wright rappelle que si une personne naît avec des chromosomes XY et des organes internes masculins, mais qu’un certificat de naissance indique « femme », cela relève d’une erreur administrative, pas d’un fondement à une politique sportive. Il évoque la possibilité d’un trouble du développement sexuel (DSD), comme le syndrome 5-ARD, qui peut provoquer des traits intersexués, mais aucune information clinique fiable n’a été fournie publiquement sur Khelif.

Ce que Terry Newman dénonce, c’est que l’on ait demandé au public – et surtout aux femmes sportives – de se taire, de ne pas poser de questions et d’applaudir ce qu’on leur a présenté comme un progrès. Khelif, désormais auréolée de son titre olympique, a été mise en avant dans les médias avec maquillage et robe de chambre fleurie, comme pour entériner une identité purement visuelle.

Mais la science contredit l’image. Et de nombreuses femmes boxeuses, ayant sacrifié des années d’efforts, ont vu leur chance de médaille anéantie au nom d’un idéal d’inclusivité que certains jugent déconnecté de la réalité biologique.

À une époque où l’on demande des règles strictes dans le sport de haut niveau, l’affaire Khelif démontre que le CIO semble avoir abdiqué sa mission d’arbitre impartial, au profit d’une idéologie qui remet en question les fondements mêmes de la compétition équitable.

La Rédaction

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