Le Canada est reconnu pour ses paysages, sa stabilité et, bien sûr, ses routes immenses reliant les quatre coins du pays. Mais depuis quelques années, une nouvelle menace s’y glisse à vive allure : celle des permis de camionneurs obtenus frauduleusement par des travailleurs d’origine indienne. Il ne s’agit pas ici de simples erreurs administratives. Mais bien d’un stratagème, parfois organisé, qui met en danger la vie de milliers de personnes. Et pourtant, les autorités ferment les yeux.
Tout a commencé avec des révélations inquiétantes : des conducteurs de véhicules lourds, sans formation réelle, obtiennent leur permis de conduire grâce à un système d’écoles de conduite complices. Pour la plupart d’origine indienne, ou plus spécifiquement liés à la communauté sikhe. Des caméras cachées, des témoignages, des enquêtes journalistiques l’ont confirmé : certaines écoles valident des compétences inexistantes contre de l’argent comptant, voire des faveurs politiques.
Le problème ne se limite pas à la fraude. C’est une bombe à retardement sur nos routes. En 2018, une tragédie a bouleversé le pays : 16 morts, 13 blessés dans un accident impliquant un autobus transportant de jeunes sportifs et un semi-remorque. Le conducteur du poids lourd n’avait pas les compétences nécessaires pour être sur la route. Et il n’est pas un cas isolé. De nombreux autres accidents, parfois passés sous silence, partagent un même fil conducteur : des chauffeurs mal formés, parfois analphabètes fonctionnels en ce qui concerne les règles des routes canadiennes.
Selon une enquête du Globe and Mail, plusieurs chauffeurs étrangers seraient arrivés au pays avec l’intention de contourner les règles. Des écoles de conduite privées, dans certaines provinces canadiennes, offrent des formations expéditives. On y enseigne à passer l’examen, pas à conduire un 53 pieds en hiver sur une route verglacée. Des documents internes du ministère de l’Immigration et des Transports évoquent même une « menace croissante pour la sécurité publique ».
Pourquoi ce laisser-aller? La réponse tient peut-être au vide économique. Le Canada a désespérément besoin de camionneurs. Les pénuries de main-d’œuvre sont réelles dans le domaine du transport. Alors, on regarde ailleurs. On relâche les critères. On ferme les yeux sur les écoles douteuses. Et pendant ce temps, les routes deviennent plus dangereuses pour tous.
Les syndicats de camionneurs eux-mêmes tirent la sonnette d’alarme. Ils dénoncent la concurrence déloyale, le travail à rabais, mais surtout l’inaction des gouvernements. Pendant ce temps, certains continuent de conduire sur nos routes sans être inquiétés.
Ce qu’il faut, c’est un système uniforme de formation pour tous les chauffeurs de véhicules lourds au pays. Un permis fait au Canada devrait valoir la même chose à Terrebonne qu’à Brampton. Des vérifications doivent être faites, des écoles doivent être fermées. Il en va de la sécurité publique.
Le métier de camionneur est un métier noble, exigeant, et nécessaire. Il mérite mieux que d’être souillé par des stratagèmes malhonnêtes. Les familles canadiennes qui partagent la route avec ces mastodontes d’acier méritent d’avoir confiance. Confiance qu’en face d’elles, il y a un professionnel, pas un imposteur.
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