Politique américaine : les médias continuent leur propagande, et cela est insupportable

Les médias québécois excellent dans une chose, et c’est d’attaquer Donald Trump constamment. Pas que je sois un fan du personnage, mais cela est particulièrement frappant, dans le ton utilisé tout particulièrement par les médias de Québecor. Il y a un tel acharnement que cela ne donne pas envie de suivre la campagne américaine par le biais des médias du Québec.

Les chroniqueurs de Québecor ont, depuis 2015 au moins, une obsession pour Donald Trump. TVA est même allée jusqu’à créer un jingle pour chaque nouvelle présentant une nouvelle frasque de Donald Trump. Des gens se disent : ah, si seulement le tireur aurait pu réussir son coup! Qui, dans notre société, a tellement endoctriné les gens à se réjouir ainsi d’une tentative d’assassinat? Bien sûr, il ne faut pas chercher bien loin. Ce sont les médias.

Cela en dit long sur l’état de notre système médiatique. À force de diaboliser un candidat à la présidence, les médias ont créé les conditions où des gens regrettent qu’un tireur ait raté son coup. Pourtant, il n’y a eu aucune introspection des médias depuis ces incidents où Trump a risqué de se faire assassiner. TVA excelle dans la propagande anti-Trump.

Bien sûr, Trump est loin de faire l’unanimité, et il y a des raisons à ça. Mais celui-ci est soutenu par la moitié des Américains, incluant beaucoup d’Afro-Américains, et de gens qui devraient estimer qu’il n’est qu’un « raciste ». Le bilan de Trump en économie est bon, et il est possible que la présidence de Biden, avec ses capacités cognitives déclinantes, ait nui plus qu’autre chose aux États-Unis.

Le bilan de Joe Biden est particulièrement décevant. L’inflation continue aux États-Unis, de même que la hausse du chômage. Sans parler de la politique étrangère, où il n’a pas empêché Israël de commettre des atrocités à Gaza, embourbé l’Ukraine dans une situation désespérée. Le bilan avec la Chine est déjà un peu mieux, mais s’il y a bien un rare consensus aux États-Unis, c’est bien sur la menace que représente le Parti communiste chinois.

Trump a de gros défauts, mais les médias mettent tellement l’emphase sur lui en le traitant de tous les noms, qu’on se demande quand tout ça va arrêter. Quand Trump n’était plus président, les médias continuaient d’en parler encore et encore. Plusieurs téléspectateurs ont fini par se lasser. Ils ont « débranché » le câble comme on dit. Chez les médias, il continue à n’y avoir aucune introspection. Pas d’excuses, pas même de lâcher un peu la pédale.

Car les médias savent qu’un peuple qui a peur va regarder davantage les nouvelles, et éventuellement consommer les marques des publicités. C’est un cercle vicieux. Les médias deviennent imbuvables, donc les gens décrochent, donc les médias redoublent d’efforts pour tenter de faire peur, en empirant le cynisme ambiant. Franchement, nous méritons mieux que ces médias pas du tout objectifs qui peuvent montrer les deux côtés de la médaille.

Anthony Tremblay

Après des études en politique appliquée à l'Université de Sherbrooke, Anthony Tremblay s'est intéressé notamment aux questions sociales telles que le logement ou l'itinérance, mais aussi à la politique de la Chine, qu'il a visité et où il a enseigné l'anglais. Il vit à Sherbrooke avec ses deux chiens.

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