Traduit de l’anglais. Article de Robert Smol publié le 2 mars 2024 sur le site du Toronto Sun.
J’ai été assez impressionné par le discours ferme du Premier ministre Justin Trudeau en faveur de l’Ukraine à l’occasion du deuxième anniversaire de l’invasion russe et par sa promesse de s’engager sur un point évident, à savoir que nous pouvons faire plus en matière de défense.
Il est également réjouissant d’apprendre que le Canada s’engage enfin à rejoindre des pays comme le Botswana, la Norvège, la Grèce et la Lettonie et à acheter des systèmes de missiles de défense aérienne pour nos forces armées dépourvues de ces missiles.
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De même, le plan d’aide du gouvernement Trudeau était un autre pas dans la bonne direction, garantissant que l’agression russe resterait en dehors de l’OTAN. Il semblait que tout était en ordre, les fonds étant affectés à des projets tels que la lutte contre la contrebande nucléaire et l’équipement de déminage. Du moins, tout semblait aller pour le mieux jusqu’à ce que je tombe sur la clause visant à affecter des fonds d’aide militaire à des opérations de déminage intégrant la dimension du genre. Quatre millions de dollars des 3,02 milliards de dollars d’aide prévus pour l’effort de guerre ukrainien, la protection du flanc est de l’OTAN et la prévention d’une troisième guerre mondiale doivent, selon M. Trudeau, être affectés au « renforcement des capacités des principales parties prenantes nationales et à la création d’un groupe de travail sur l’égalité des sexes et la diversité afin de promouvoir l’affirmation de genre dans le déminage en l’Ukraine ».
Bienvenue dans l’absurde tactique des hippies de Trudeau sur l’activité mortellement sérieuse et malheureusement souvent tragique du déminage militaire. Il s’agit d’une tentative absolument superflue de fusionner tactiquement deux priorités qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre. Alors que l’Ukraine dépasse désormais l’Afghanistan et la Syrie en tant que « plus grand champ de mines du monde » et que les sapeurs de l’armée ukrainienne risquent leur vie pour déminer les mines russes, le gouvernement Trudeau souhaite qu’ils se concentrent sur la mobilisation de ce qui est essentiellement un groupe d’étude ciblé sur l’égalité des sexes afin de promouvoir une action antimines transformatrice en matière de genre.
Il est certainement (pardonnez le jeu de mots) grand temps de réduire de manière significative la teneur en THC de ce qu’ils fument actuellement dans les bureaux de la branche exécutive du gouvernement.
Néanmoins, dans un souci d’équité et de vérification des faits, j’ai essayé de trouver des mentions de « déminage intégrant la dimension de genre » et de « déminage transformateur de genre » sur divers sites web de la Défense nationale canadienne, de l’OTAN et de l’armée américaine, mais en vain. Si les termes susmentionnés existent quelque part dans le processus de planification opérationnelle de l’OTAN, cela ne semble pas être une priorité.
Et, franchement, pourquoi devrait-il en être ainsi ? Bien que je n’aie qu’une connaissance générale des mines antipersonnel et antivéhicule, je suis suffisamment confiant pour affirmer que, du point de vue de leur fragmentation, les mines ne font aucune distinction entre les hommes et les femmes. Je veux dire par là qu’elles mutilent et tuent, avec une sauvagerie aveugle, quiconque entre en contact avec elles (soldat, civil, homme, femme, enfant, hétéro, gay, trans, non-binaire). Bien que la technologie des mines, en particulier lorsqu’il s’agit de déminage, se développe, je ne vois pas comment le genre peut ou doit jouer un rôle dans ce processus.
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