Radio-Canada et ses grandes priorités : la syndicalisation des drag queens

Voilà. Nous sommes bientôt en 2024, et Radio-Canada a décidé de nous présenter le plus sérieusement du monde une étude sur la « nécessité » pour les drag queens de se doter de structures syndicales pour défendre leurs droits et intérêts. Pourquoi la boîte impose-t-elle toujours son agenda militant? Pourquoi une telle obsession sur les drag queens? C’est ce que nous allons tenter de voir.

Évidemment, personne ici n’est pour la violence verbale ou physique. Cependant, dans l’article, qui reprend toujours le ton victimaire typique de Radio-Canada, on évoque les menaces lors des lectures de conte pour les enfants. Est-ce possible que des parents ou de simples citoyens soient mal à l’aise devant l’hypersexualisation imposée aux enfants? Le milieu des drags est fait d’alcool, de drogues et de sexe. Ce n’est pas un milieu dans lequel nous aimerions voir des enfants impliqués.

Pourtant, pour bien se faire voir de nos jours, il ne suffit plus d’être progressiste, woke ou gauchiste. De voter Québec Solidaire ou NPD. Il faut maintenant exposer ses enfants à du contenu malaisant, car entre parents progressistes, il est important de montrer que l’on est vraiment à fond. On se souvient tous de la couverture de Rebel News sur l’exposition Unique en son genre au Musée de la civilisation à Québec. Comment est-ce possible de tolérer qu’un homme nu soit montré à des enfants en train de crier des insanités?

Mais bon, revenons-en à nos moutons. On évoque le salaire des drag queens, payées en pourboire et en coupons, ou encore au fait qu’ils doivent chercher eux-mêmes leurs endroits pour performer? Est-ce possible que la demande pour les drags soit amplement exagérée par des médias comme Radio-Canada? Est-ce que quelqu’un s’est dit un jour qu’il aimerait regarder des télé-réalités sur des drag queens? Il n’y a pas si longtemps, c’était un univers adulte réservé aux clubs.

De nos jours, c’est un univers qui s’est largement imposé dans les écoles, les bibliothèques, car c’est l’apothéose du wokisme. C’est-à-dire des hommes qui s’habillent en femmes caricaturales. Ce n’est pas tant pour des buts pédagogiques qu’idéologiques que les drags ont été imposées dans la sphère culturelle par les tireurs de ficelles. Il se joue une guerre culturelle sur tous les fronts en Occident. Et il adonne que ceux qui ont gagné la première partie sont les libéraux libertaires qui veulent imposer la diversité et l’inclusion, même si cela est indigeste. Peu importe si les conservateurs réactionnaires détestent, ils ne sont pas là pour favoriser la culture, mais pour éduquer.

Éduquer dans le vocabulaire woke est une injonction faite à ceux considérés comme conservateurs d’aller par eux-mêmes s’informer sur des enjeux sociétaux. Et ne faites pas l’erreur de demander aux woke de vous informer. Ils vous diront qu’il y a Google et qu’ils ne sont pas votre mère. Encore heureux qu’ils ne soient pas nos parents. Drôle d’époque qui voit passer des « éducateurs » blasés qui ordonnent à des citoyens majeurs de s’informer sur des questions sociales qui demeureront dans l’histoire des anecdotes. Ou des modes. Comme les drag queens ne seront un jour qu’un mauvais souvenir.

Anthony Tremblay

Après des études en politique appliquée à l'Université de Sherbrooke, Anthony Tremblay s'est intéressé notamment aux questions sociales telles que le logement ou l'itinérance, mais aussi à la politique de la Chine, qu'il a visité et où il a enseigné l'anglais. Il vit à Sherbrooke avec ses deux chiens.

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