De nos jours, et depuis fort longtemps, les Occidentaux sont profondément convaincus que c’est dans les seuls régimes totalitaires que la liberté de pensée est inexistantes. Nous croyons que les libertés de pensée et de parole sont pleinement respectées.
Mais c’est une conviction non fondée.
Dans les dernières décennies, nous faisons semblant de ne pas voir que les dogmes de la gauche sont bien ancrés dans les universités, les médias, la communauté artistique et les partis politiques qui se proclament «progressistes».
Et ceux et celles qui ont l’outrecuidance de prendre des chemins de traverse et d’écorcher les dogmes sacro-saint de la «bien- pensance», ils ne seront certes pas expédiés dans un goulag, mais ils seront tout simplement interdits de paroles. C’est le cas, par exemple, de Reynald Duberger, scientifique de haut niveau, qui a cependant l’insolence de ne pas adhérer au credo du réchauffement climatique.
Il y a des limites à ne pas dépasser.
Cette coalition de gauche, multiforme et omnipotente (gauche écolo, gauche socialiste à l’ancienne, gauche médiatique, gauche anti humaniste) est parvenue, au fil des ans, à mettre en place un unanimisme étendu en matière de dogmes sociétales, climatiques, étatiques et multiculturels.
LE DOGME DU RÉCHAUFFISME
Par exemple, au Québec et en Europe, si vous n’adhérez pas aux mentras du réchauffisme anthropique, vous êtes mis au rancart.
Illustrons mon propos. Les chroniqueurs du Journal de Québec, dont certains sont de remarquables critiques de nos travers, n’osent pas remettre en question le catéchisme écolo climatique. Ils tournent autour du pot en critiquant (avec un certain courage) le fanatisme des «verdoyants», mais jamais, au grand jamais, les fondements de leur catéchisme.
Et la classe politique n’a pas non plus le courage de se confronter aux adorateurs de Gaïa et aux petits prophètes de Québec- Solidaire.
Conséquence : nous sommes en situation de pensée unique.
LE MYTHE DE LA PÉNURIE DE MAIN D’OEUVRE
Autre exemple : la vérité révélée qui stipule que le Québec connait une grave pénurie de main d’œuvres et qu’il est impérieux, dans de telles conditions, d’augmenter substantiellement le nombre d’immigrants.
La classe politique et le monde des affaires adhèrent pleinement à ce discours. C’est pourtant une thèse qui ne tient pas debout.
Ce paradigme est d’ailleurs mis en pièce dans deux livres incontournables : celui de Benoit Dubreuil et Guillaume Marois «Le remède imaginaire», et celui de Jacques Houle «Disparaître?». Ces auteurs font un constat alarmant sur les effets d’une immigration d’un niveau désastreux pour l’avenir de la nation québécoise.
La préface du livre de Jacques Houle signée par Mathieu Bock-Côté est une entrée à matière à fois percutante …et désespérante. Rappelons que Joseph Facal a signé plusieurs chroniques sur la question avec la rigueur et la clarté qu’on lui connait.
Mais pour le reste, on est face à une pensée unique mettant en péril l’existence même de la nation québécoise et une approbation sans équivoque de l’anglicisation accélérée de Montréal. Et c’est la mise au rencart du patriotisme en cette matière.
L’HORREUR ABSOLU
Mais là ou la pensée unique occupe toute la place, dans le monde occidental, c’est lorsque les médias, les universitaires, les artistes et la gauche dans toutes ses nuances jettent un regard vers les États-Unis.
Là, vraiment, c’est le grand dérapage! Ce n’est pas nouveau. Lorsque c’est un Président démocrate qui occupe la Maison Blanche, la gauche occidentale est d’une bienveillance flagorneuse. Et les médias encensent unanimement le Président. Le cas fut exemplaire lors des deux mandats de Barach Hussein Obama. On vit dans toute sa splendeur l’aplat ventrisme et le lèche-babouche de la gauche planétaire écolo-bobo-caviar devant le Grand timonier Obama.
Une pensée unique florissante dominant outrageusement, centrée sur le culte sans vergogne d’un Président préfabriqué par la gauche américaine et encensé par la gauche occidentale et les médias tout azimut. Et ce fut ainsi tout au long des deux mandats d’Obama.
Mais lorsque ce sont des Républicains qui occupent la Maison Blanche, alors là, la gauche occidentale qui domine depuis des décennies dans les médias et le gratin artistique se déchaîne pour dénigrer, rabaisser, ridiculiser et mépriser le crétin qui a eu l’outrecuidance de remplacer un démocrate.
Ronald Reagan, un des plus grands Président du xx siècle, était traité avec mépris par la meute gauchiste comme un médiocre acteur de série B. Et George W. Bush était traité comme un idiot inculte.
Mais c’est avec le Président Donald Trump que le dénigrement a pris une ampleur incommensurable. Le Président trump a été affublé de toutes les tares connues : crétin, débile, déficient, dérangé, dangereux, raciste, va-t-en-guerre. Bref, à côté Ubu Roy est un génie admirable et Joe Biden est un intellectuel de haut niveau.
Le Parti Démocrate, gangrené jusqu’à la moelle par un virus délétère, le gauchisme délirant, a basculé dans les magouilles politiciennes délirantes (tel le cul de sac de l’impeachment) pour l’anéantir. Vainement, il va sans dire! Le bougre est coriace. Mais la démocratie américaine est dans un bien triste état.
Chez nous, au Québec, mais aussi en France, comme nous n’avons pas l’équivalent de Fox News, le discours démocrate est le seul et unique qui prévaut dans nos télés et nos journaux. Même des intellectuels haut de gamme comme Joseph Facal (d’ordinaire si lucide) et Denise Bombardier (une patriote indispensable) pètent les plombs dès qu’il d’agit de l’actuel Président américain.
Il va alors de soi que nombre de Québécois qui ne souhaite pas le lynchage pur et simple du Président américain est infinitésimal et considérés comme des hurluberlues.
Et je ne perdrai pas mon temps pour tenter d’introduire un virus dans la mécanique pavlovienne du dénigrement anti-Trump. Mais j’invite toutefois toue le monde à prier le Bon Dieu, ou Allah, ou Shiva, ou Gaïa, ou les chamans Iroquois pour que le Président réussisse à relancer l’économie américaine…sinon ce sera bien affligeant pour tout le monde.
LA PANDÉMIE ET LA PENSÉE UNIQUE
Concernant le COVID-19 qui fait des ravages à travers la planète, il convient de signaler que le confinement mur à mur choisi comme stratégie pour mettre hors d’état de nuire le nouveau virus n’est actuellement jamais remis en cause. C’est la pensée unique et l’unanimisme triomphant. Personne ne met en doute les modèles utilisés.
C’est exactement le cas en matière de climat, même si les modèles informatiques ne correspondent pas à la réalité. Et tout va très bien Madame la Marquise! Il ne faudrait surtout pas qu’une fois le virus vaincu, le modèle utilisé ne soit pas l’objet d’un débat. Car il y a des scientifiques qui remettent en cause le modèle actuel. Pour ce qui est des modèles climatiques, le débat n’aura lieu que dans la semaine des «quatre jeudis».
BRÈVE CONCLUSION
Ces modestes réflexions vont sans doute vous convaincre que, personnellement, je suis profondément allergique à la pensée magique et à toute forme d’unanimisme. Lorsque tout le monde pense la même chose sur un sujet donné, je subodore aussitôt une arnaque idéologique et je deviens illico hérétique. Et cela n’affecte pas ma sérénité. D’autant plus, qu’il existe des sites internet qui nous permette de nous affranchir des médias traditionnels.
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