Nous vivons un moment charnière dans l’histoire moderne du Canada. Donald Trump menace d’imposer des tarifs de 25 % si Ottawa ne renforce pas la sécurité frontalière. Certains y voient même les prémices d’un plan d’annexion du Canada. Quoi qu’il en soit, certains analystes suggèrent que cette crise marque un retour en grâce des libéraux.
Pas si vite.
Nul besoin de faire un dessin : le gouvernement de Justin Trudeau porte une responsabilité directe dans la crise actuelle. Que ce soit en matière d’emploi, de logement, de dette ou de relations internationales, son bilan est tout simplement désastreux. Pourtant, des chroniqueurs qui ne l’avaient jamais ménagé semblent soudainement lui trouver des qualités.
La candidature de Mark Carney, pressenti pour succéder à Trudeau, est activement promue par les médias. CBC et Radio-Canada, fidèles à eux-mêmes, favorisent les libéraux plutôt que les conservateurs ou le Bloc québécois.
Mais qu’en est-il réellement ?
Selon Mathieu Bock-Côté, les médias présentent Carney comme « la meilleure invention depuis le pain tranché ». Pourtant, il n’y a aucune rupture fondamentale entre lui et Justin Trudeau.
Carney donne peut-être l’image d’un leader plus sérieux – au moins, il ne se déguise pas en Superman – mais il reste un pur produit de l’élite mondialiste. Il est un habitué du Forum économique mondial à Davos et un fervent défenseur des politiques environnementales qui ont asphyxié l’économie canadienne.
S’il prétend vouloir abolir la taxe carbone, il ne propose aucun recul sur les nombreuses taxes cachées imposées au nom de l’environnement. Il reste donc un candidat du statu quo, maquillé en symbole de renouveau.
Il est aujourd’hui impossible de prévoir avec certitude l’avenir. Qui aurait pu prédire il y a trois mois :
L’histoire avance vite, et tout peut arriver. Mais une chose demeure peu probable : l’élection de Mark Carney comme premier ministre du Canada.
Pourquoi ? Parce que nous assistons à la fin d’un cycle politique.
Après dix ans de règne, le Parti libéral est à bout de souffle. Les politiques d’ingénierie sociale concernant l’immigration ont causé un emballement du marché du logement, une explosion de l’inflation et une dégradation des services publics.
Les conservateurs sont bien placés pour l’emporter. Mais attention, ils ne doivent pas crier victoire trop tôt.
Les conservateurs font face à un appareil médiatique hostile. La machine de CBC/Radio-Canada tourne à plein régime pour nous vendre l’image d’un Parti libéral « renouvelé ».
Si Justin Trudeau n’a plus la légitimité pour gouverner, il reste des libéraux bien en place qui préparent activement les prochaines élections.
Mais le bilan catastrophique de ce gouvernement est trop lourd pour être balayé sous le tapis.
Les prochains mois seront passionnants : de véritables confrontations d’idées et de visions opposées pour l’avenir du Canada et du Québec. C’est la démocratie en action.
Nous avons la chance de vivre une époque charnière, qui pourra être racontée un jour à nos petits-enfants.
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