SIMON LEDUC : Pourquoi je vote Poilievre

Le 28 avril prochain, les Canadiens et les Québécois vont élire un nouveau gouvernement. C’est une élection de crise qui est centrée sur la menace que représente Trump pour le Canada. Les babys boomers ont peur de lui et ils ont sauté dans les bras d’un leader mondialiste et terne en la personne de Mark Carney. Les personnes âgées sont convaincues que Pierre Poilievre est un petit Trump. Les médias de masse ont diabolisé le chef conservateur et ils ont réussi à faire peur à l’électorat plus âgé. Alors, le PLC  est en avance et pourrait obtenir un quatrième mandat, malgré un règne catastrophique de dix ans à la tête du Canada.

Les libéraux ne méritent pas une autre chance. Le régime Trudeau a détruit le pays avec des politiques inefficaces et liberticides : explosion de la dette publique, perte de contrôle des finances publiques, relations exécrables avec les provinces par l’entremise d’un fédéralisme prédateur, un système de justice contre les victimes, la dégradation de la réputation du Canada sur la scène internationale, une politique woke délirante, une hausse de l’inflation, une gouvernance covidienne liberticide et une politique migratoire délirante. En conséquence, notre pays ne peut pas se permettre un autre mandat libéral. Quel parti mériterait d’être porté au pouvoir?

Le NPD, sous le leadership de Jagmeet Singh, est devenu une formation politique woke, communautariste et socialiste. Ce parti progressiste ne défend plus les intérêts des classes populaires. Il est déconnecté de la réalité de la classe ouvrière. Le NPD n’est plus un parti social démocrate comme dans le temps de Jack Layton. Le politologue André Lamoureux estime que : «Sous le leadership du chef actuel, le NPD a abandonné ses racines progressistes traditionnelles. Ce parti ne défend plus les intérêts du travailleur moyen. Les classes populaires ne se reconnaissent plus dans ce parti. De plus, il se battait pour les principes républicains et avait le soutien du mouvement syndical. Ce dernier est multiculturaliste, monarchiste, communautariste et victimaire. Il est devenu le véhicule politique des communautés culturelles et de la diversité.»

Il va en payer un lourd prix politique le 28 avril. De plus, pendant deux temps, il a maintenu au pouvoir Justin Trudeau. Cela a permis à l’ex chef libéral de détériorer davantage l’économie du pays avec ses dépenses folles. Donc, le NPD mérite d’être rayé de la carte le 28 avril prochain.

D’autre part, il ne faut pas oublier que le Bloc québécois aurait pu faire tomber le gouvernement Trudeau l’automne dernier. Mais, il ne voulait pas que les conservateurs prennent le pouvoir. L’obsession anti conservatrice de M. Blanchet a permis au PLC de se maintenir en poste. En conséquence, le Bloc a permis au PLC de changer de chef et de remonter dans les sondages. L’élection d’un gouvernement Carney majoritaire serait un désastre pour la nation québécoise. Une gouvernance Carney serait très hostile au Québec. Il contesterait la loi 21 devant les tribunaux et imposerait un fédéralisme centralisateur et prédateur à l’ensemble des provinces. Si ce scénario se concrétise, on pourra dire merci au Bloc québécois. C’est pour cette raison qu’il ne mérite pas le soutien du peuple québécois. Il a trahi la nation québécoise en flirtant avec Justin Trudeau et il sera sanctionné pour cela.

Pierre Poilievre est la seule option pour ceux qui veulent du changement. Il propose des mesures concrètes pour s’attaquer à la crise du logement et au coût de la vie. Il promet de couper les vivres aux villes qui vont ralentir la construction de logements et de maisons. Par contre, il va  hausser le financement de celles qui seront plus performantes. De plus, les conservateurs promettent de bien gérer les finances publiques, de couper dans le gras et de revenir à l’équilibre budgétaire le plus tôt possible. Poilievre s’engage à baisser le fardeau fiscal des contribuables et un système de justice qui va punir les criminels et défendre les victimes. L’immigration de masse sera de l’histoire ancienne sous un régime Poilievre. Les conservateurs prônent un fédéralisme décentralisateur où les compétences des provinces seront respectées. Le chef du PCC n’a pas l’intention d’attaquer la loi 21 sur la laïcité du Québec devant les tribunaux. Pierre Poilievre laisserait la nation québécoise s’épanouir à l’intérieur d’un Canada Uni.

Pour conclure, le Canada est à la croisée des chemins. Si Mark Carney est élu, notre pays va entrer dans une grave crise existentielle. La nation québécoise sera vulnérable et menacée par le fédéralisme prédateur des libéraux.

Subséquemment, une victoire du PLC pourrait mener à la sécession de l’Alberta. Cette province est tannée d’être la vache à lait du Canada. Une autre victoire libérale pourrait convaincre une majorité d’Albertains de quitter la fédération canadienne. C’est aussi le constat de l’ancien chef du Parti réformiste Preston Manning. Notre pays ne peut pas se permettre de perdre l’Alberta surtout sur le plan économique. Alors, c’est pour toutes ces raisons que le Parti conservateur du Canada est la meilleure option pour le Canada et le Québec. Pierre Poilievre est prêt à gouverner. Il faut espérer que les Canadiens et Québécois vont donner une chance au coureur, car un triomphe libérale serait funeste pour l’avenir du Canada.