Samedi, M. Trump a annoncé via Twitter qu’il utilisait ses pouvoirs exécutifs pour approuver le projet de train transfrontalier A2A.
Le président américain Donald Trump a approuvé la construction d’une importante liaison ferroviaire entre l’Alaska et l’Alberta, qui permettra au pétrole et à d’autres ressources d’atteindre l’océan Pacifique.
Samedi, M. Trump a annoncé sur Twitter qu’il utilisait ses pouvoirs exécutifs pour approuver le projet de chemin de fer transfrontalier A2A.
Une fois achevé, le projet ferroviaire A2A s’étendra sur 2 570 kilomètres de Delta Junction, dans le centre de l’Alaska, à Fort McMurray, en Alberta. Selon A2A, le projet créera 18 000 emplois au Canada pendant toute sa durée de vie.
Une fois terminé, le pétrole, la potasse et le minerai canadiens pourront être transportés vers l’océan Pacifique via l’Alaska.
Le bureau du premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, a déclaré à la CBC qu’il était heureux de voir le projet transfrontalier obtenir le soutien des États-Unis.
« Le gouvernement de l’Alberta est heureux de voir l’approbation du projet ferroviaire A2A aux États-Unis », a déclaré la porte-parole Christine Myatt.
« Nous soutenons le développement de couloirs commerciaux qui peuvent ouvrir de nouveaux marchés pour les produits de l’Alberta. »
Pour obtenir l’autorisation, l’A2A devra faire l’objet d’une évaluation environnementale. Le projet devra également obtenir l’approbation des provinces et territoires qu’il traversera.
Selon le président de l’A2A, J. P. Gladu, l’approbation des États-Unis signifie qu’un obstacle réglementaire majeur a été franchi.
« Vous avez besoin de certaines lignes de soutien de la part des gouvernements — fédéral, provincial, territorial et même autochtone — et c’est l’un de ces grands moments pour A2A en ce qui concerne le soutien en signalant que ce projet est bien un projet réel ».
Alors que d’autres projets proposés pour le transport du pétrole ont fait face à une opposition importante de la part de certaines juridictions et de certains activistes, M. Gladu espère que le parcours d’A2A pourrait s’avérer moins controversé.
A2A dit qu’elle consulte déjà les communautés le long de la voie proposée, la compagnie envisageant de donner aux communautés autochtones une participation dans le projet.
M. Gladu espère que la possibilité de transporter des marchandises et des passagers incitera les communautés et les groupes autochtones à s’engager dans le projet.
Un texte de tnc.news.
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