L’adversaire de Donald Trump n’était pas Kamala Harris, mais tout le système politico-médiatique – avec l’appui additionnel d’une classe artistique acquise au wokisme. Nous assistons à une victoire populiste face à une élite dirigeante qui n’aura ménagé aucun effort dans sa campagne acharnée contre Donald Trump. Tous les moyens ont été déployés pour tenter d’empêcher son retour à la Maison-Blanche, y compris les poursuites judiciaires et la tentative d’assassinat.
La défaite la plus significative est celle de la classe médiatique, qui s’est exposée en tant qu’organe de propagande de l’establishment politique. Sa couverture biaisée et parfois délibérément malhonnête n’a pas été en mesure de livrer l’élection à la candidate de l’establishment.
À force de focaliser sur le dénigrement de Donald Trump, ces médias ont fini par exposer leur flagrant manque d’intégrité journalistique. Les exemples de malhonnêteté abondent, mais d’avoir affirmé que Trump vouait une admiration à Adolf Hitler et qu’il a voulu reconstituer le rassemblement nazi de 1939 en organisant un événement de campagne au Madison Square Garden constitue un nouveau bas fond.
Cette défaite de l’arrogance et du mensonge était indispensable pour la saine survie des États-Unis. Certains lanceront que « c’est Trump le menteur » et que c’est lui qui représente une « menace pour la démocratie ». Pourtant, non: il y a une énorme différence entre un politicien qui vante son bilan en avançant des chiffres erronés, et un média qui affirme gratuitement qu’un joueur politique est raciste ou fasciste.
Quant à la menace pour la Démocratie, elle provient du camp qui cautionne l’immigration illégale sous le couvert de l’accueil massif de demandeurs d’asile. La menace provient du camp qui refuse de sécuriser les modalités de scrutin, allant jusqu’à mener un combat juridique pour s’opposer à l’obligation de présenter une pièce d’identité pour voter.
Trump était très apprécié par la classe artistique avant qu’il ne brigue l’investiture Républicaine. Personne n’aurait insinué qu’il était raciste, et encore moins fasciste. Oprah Winfrey lui réservait un accueil chaleureux quand il était de passage à son émission. En 1998 et 1999, Trump fut invité d’honneur à la conférence annuelle organisée par la Rainbow PUSH Coalition. Le Révérend Jesse Jackson l’avait présenté non seulement comme un ami, mais comme un modèle permettant aux « gens de Wall Street de représenter la diversité raciale ».
Dès son entrée dans l’arène politique, Donald Trump a été une épine dans le pied de l’establishment politique [autant Démocrate que Républicain]. On n’aime pas trop y accueillir des nouveaux venus qui ne proviennent pas de la classe politique. Un outsider n’a pas connu la même initiation à la joute politique. Dans le cas de Trump, c’est d’autant pire qu’il n’a pas le tempérament de celui qui va se soumettre à la volonté de l’establishment. D’emblée, il a indiqué qu’il se lançait en politique pour « drainer le marécage ». Un peu comme l’éléphant qui entre délibérément dans le magasin de porcelaine parce qu’il sait qu’on y propose de la marchandise contrefaite. Autre facteur irritant: Donald Trump est particulièrement fortuné, ce qui lui assure une indépendance bonifiée.
Trump est un fier patriote qui n’apprécie guère les effets dévastateurs des politiques globalistes sur son pays, comme la délocalisation industrielle et la perte de souveraineté face aux institutions supranationales. Ce sont d’ailleurs celles-ci qui ont motivé son saut en politique. Conséquemment, il est le dernier personnage que l’establishment politique veut voir atterrir à la Maison-Blanche. Une crainte partagée par tous les artisans du projet mondialiste, soit l’écosystème du Forum Économique Mondial.
Il fallait s’attendre à ce que les principales agences de presse, desquelles découle une forte proportion des articles qu’on retrouve dans les médias de masse entreprennent une vaste campagne de dénigrement pour s’assurer de faire détester Donald Trump par tous ceux qui seraient susceptibles de l’appuyer. Une opération étendue aux mouvements nationalistes, populistes et conservateurs dans tout l’Occident [et même au-delà] qu’on diabolise par association.
Le Parti s’appelle toujours Républicain, ce n’est plus celui de George W. Bush. La mouvance MAGA gagne en influence au sein du parti, tel qu’a démontré le total historique de 15 scrutins pour élire Kevin McCarthy comme président de la Chambre en 2022. La nouvelle composition de la Chambre montrera en quelle mesure le GOP s’est transformé en parti populiste MAGA. Avec l’inclusion d’Elon Musk et des anciens Démocrates Robert F. Kennedy et Tulsi Gabbard dans l’équipe, la prochaine administration Trump annonce une vaste coalition ainsi qu’un réalignement des forces.
Depuis l’arrivée de Trump, l’establishment politique n’a plus qu’un seul cheval dans la course [à l’élection de 2012, il disposait encore des bonnet-blanc blanc-bonnet Barack Obama et Mitt Romney]. C’est pourquoi l’ancien Vice-Président Dick Cheney et sa fille va-t-en-guerre, Liz, ont endossé Kamala Harris cette fois-ci. Toutes les forces de l’establishment se sont ralliées derrière la candidate de « la joie ».
La campagne Démocrate s’est centrée sur la menace existentielle supposément incarnée par Trump. Elle a aussi abordé la question de l’avortement, bien que l’enjeu ne soit plus de juridiction fédérale. Autrement, elle s’est contentée de lancer des formules vides qui ne veulent littéralement rien dire. Les candidats qui représentent le camp mondialiste ne s’en réclament habituellement pas. Ils vont davantage se cacher derrière la diversité et l’inclusion, le combat contre le réchauffement climatique et la préservation de la démocratie – qu’il faut traduire par la préservation de leur propre régime.
En désignant Trump comme le retour du fascisme, ce qu’ils osent faire sérieusement, les médias de l’establishment aiguillent les électeurs qui leur sont encore fidèle vers le parti du camp mondialiste, dont ils sont les propagandistes. Les catégories démographiques appartenant à la diversité sont mises en garde contre « la haine et la division ». En résulte une manne d’électeurs de Kamala Harris qui votent « contre Trump » par réflexe primaire attendu d’eux, sans avoir conscience de la signification mondialiste de leur vote anti-Trump. Le vote est réduit à la plus simple utilité d’empêcher Trump de l’emporter. Quand les médias de masse alimentent la peur pour inciter leur audience à voter d’une certaine façon, cela ne s’agit-t-il pas d’un danger pour une saine démocratie?
Plus les médias en rajoutent et plus nombreux sont les gens qui réalisent qu’on tente de les influencer, voire qu’on leur ment. Heureusement qu’une proportion suffisante du peuple américain s’est libérée de l’emprise médiatique et qu’elle n’est pas tombée dans le piège Harris. Le ras-le-bol croissant envers le wokisme et ses donneurs de leçons constitue un autre facteur. Sans parler des nouveaux électeurs de la génération Z, qui consomment davantage de contenu sur les plateformes internet que provenant des médias traditionnels.
La victoire de Trump va-t-elle amener les médias à faire un examen de conscience? Pas nécessairement. Quand les sondages de sortie des urnes révèlent qu’on observe une hausse d’appuis à Donald Trump chez les jeunes hommes noirs et latinos, les présentateurs du réseau MSNBC ne concluent pas que le camp MAGA n’est pas celui de la division: ils y voient plutôt une montée inquiétante de la misogynie parmi ses catégories démographiques. L’animatrice Joy Reed blâme quant à elle les femmes blanches, qui auraient dû soutenir Kamala Harris en plus forte proportion pour empêcher le retour du méchant homme orange.
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