Avec la mairesse Plante à la tête de la métropole, c’est à se demander si nous avons soudainement basculé dans un univers parallèle, complètement détaché de la réalité concrète. Notamment, sachant que Montréal est le deuxième épicentre de la pandémie en Amérique du Nord, tout de suite après l’État de New York. Vu l’urgence de la situation, il devrait être impératif de mobiliser toute l’énergie et les effectifs disponibles afin de colmater les brèches causées par la pandémie. Pourtant, ce n’est pas le cas, bien au contraire. La mairesse Plante, en plein délire idéologique, accouche de lubies absolument hallucinantes et surréelles.
Tout récemment, il s’agissait de purger les racines Canadiennes-françaises, afin de trafiquer le réel et imposer une trame narrative diversitaire. Or, ce n’est pas terminé, la démesure se poursuit, clairement pour le pire. Après les racines, voilà désormais le sexe qui est visé par la purge, et ce à partir de la langue française. Aussi ridicule et abracadabrant que cela puisse paraitre, selon Valérie Plante, le masculin est un reflet de l’oppression des hommes, coupables de tous les maux sur cette terre. La nature de l’homme est une pathologie impardonnable, même au sein de la langue française. La purge va jusqu’à scruter le masculin au sein de la langue française. Le délire n’a pas de frontière, il ne cesse de s’étendre.
À première vue, nous serions portés à penser qu’il s’agit d’un poisson d’avril en retard, tant la situation est d’un ridicule sans pareil. Or, en cette matière, la mairesse est absolument sérieuse. Même une évidence indubitable, à savoir la coexistence harmonieuse du masculin et du féminin, est un outrage pour la gauche radicale. Les règles les plus élémentaires de la nature doivent subir un nettoyage idéologique. Plus encore, l’homme et la femme sont des piliers indépassables de la civilisation. L’idéologie du genre, aveugle au réel, réfute l’existence de l’homme et la femme et souhaite s’implanter dans le français de la métropole. Ce refus du réel relève d’une intoxication idéologique insoutenable.
Avec Valérie Plante à la tête de la métropole, le gauchisme le plus fiévreux qui soit est désormais au cœur de l’admiration municipale, prêt à appliquer des politiques tout à fait loufoques. Ce gauchisme, supposément inclusif et vertueux, est en fait un redoutable dissolvant dont la soif n’est jamais comblée. Pour la gauche radicale, l’homme est sur le fond un être suprématiste absolument hégémonique, à un point tel qu’il étouffe catégoriquement toute trace d’affirmation féminine. Retirer le masculin de la langue française est donc une première mesure afin de s’attaquer à l’infâme empire du mâle. En coulisse, les féministes radicales jouissent de cette glorieuse avancée. L’homme, cet infâme salaud, doit enfin payer. L’essence de l’homme est une pathologie, après tout.
La mairesse a comme devoir de se consacrer au bien commun de la métropole. Or, plutôt que de mettre l’entièreté de ses ressources afin de combattre les ravages de la pandémie, elle emprunte le chemin de la croisade idéologique et s’attaque à la fois aux racines et aux sexes de notre civilisation. Cette logique dissolvante est absolument indésirable et doit impérativement être freinée. La mairesse, égarée dans les méandres de l’idéologie, échoue clairement à sa vocation municipale, en guerre contre tout ce qui obstrue l’avènement du régime diversitaire. L’homme et la femme, tout comme les racines Canadiennes-françaises, sont là pour rester, n’en déplaise à madame Plante. La propagande est vouée à l’échec.
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