Un homme ayant sauvagement tué son épouse et ses deux enfants demande à être traité comme une femme trans en prison

La justice canadienne est une vraie blague. On croyait avoir tout vu au fil des années, mais c’était sans compter l’émergence des théories de genre, et du militantisme woke, pour rendre le tout encore plus absurde. Comme en témoigne l’histoire de Mohamad Al Ballouz, qui a sauvagement tué sa femme et ses deux enfants. Celui-ci demande désormais le traitement réservé à une femme. Étrange situation.

Dans un geste incompréhensible, cet homme aurait asséné plus de 23 coups de couteau à sa femme. Par la suite, il s’en serait pris aux deux enfants, puis aurait tenté de mettre le feu à l’immeuble après avoir sans succès essayé de nettoyer la scène du crime. Il aurait finalement tenté de mettre fin à ses jours en buvant du lave-vitre, ce qui rappelle la tristement célèbre affaire Guy Turcotte.

Celui qui se fait désormais appeler Levana Ballouz, avec le pronom « elle », subit présentement un procès, et serait détenu à la prison Leclerc, destinée aux femmes. Dans ce procès surréaliste, c’est le meurtrier qui se représente lui-même, faisant même le contre-interrogatoire des témoins. Une scène digne de l’un des thrillers judiciaires les plus extrêmes.

Mais voilà, il a commis un féminicide, car il s’en serait pris aux enfants pour faire du mal à sa femme. Pour refaire un parallèle avec l’affaire Turcotte. L’intention de tuer sa femme était probablement motivée par la haine. Maintenant, il exige d’être traité comme une femme, et la loi canadienne lui permet effectivement d’être considéré comme une femme.

On croirait presque une carte Monopoly, où l’on peut échapper aux conditions difficiles d’une prison pour hommes, si l’on se déclare femme. C’est beaucoup trop facile, et même dangereux pour les femmes concernées en « dedans ». Des études démontrent que la grande majorité des hommes qui se déclarent femme par la suite ont commis des crimes sexuels violents avant de finir en prison.

Et il y a même un lien entre les viols commis en prison, et ces criminels trans. Le Canada permet de telles absurdités, car nous sommes dirigés par des inconscients. Des gens qui n’ont pas de difficultés dans la vie. Pour eux, on devrait considérer qu’un homme est une femme selon une simple déclaration. C’est tellement absurde, que cela aurait pu faire l’objet d’un film satirique il y a quelques années.

Maintenant, la parodie, la satire, ça n’existe plus. Ce qui était tiré par les cheveux hier est devenu la norme en 2024. Ou du moins, une exception qui fait l’objet de nombreuses protections légales. Comme dans le cas des prisonniers trans. Nous aurions interrogé quelqu’un en 2005 sur une telle possibilité, et on aurait ri de vous au nez. Alors, pourquoi cela serait légitime de nos jours?

Le système judiciaire doit être réformé en profondeur, pour éviter justement que de tels abus soient possibles. En effet, dans une prison pour femmes, les conditions de détention sont un peu meilleures, et ne sont pas violentes que celles pour les hommes. On pourrait évoquer le fait que ces détenus trans peuvent mettre en danger des femmes qui, pour la plupart, ont été victimes de violences sexuelles.

Ce qui est arrivé, et ce qui arrivera davantage si l’on continue sur cette trajectoire. Les détenus trans qui font une demande de transfert sont pour la plupart des délinquants sexuels violents à l’égard des femmes et des enfants. Un comble quand l’on sait que les femmes en prison ont pour la plupart subi des violences de la part de ces mêmes profils d’individus.

L’absurdité de la situation n’enlève rien à l’horreur de cette histoire. Nous verrons durant les prochaines années d’autres cas sous le feu des projecteurs. Car ce qui relevait de la fiction est maintenant une réalité tangible. Bien sûr que les prisonniers ont des droits, mais peuvent-ils vraiment faire valoir leur « identité de genre » réelle ou supposée pour obtenir des privilèges? Non.

Anthony Tremblay

Après des études en politique appliquée à l'Université de Sherbrooke, Anthony Tremblay s'est intéressé notamment aux questions sociales telles que le logement ou l'itinérance, mais aussi à la politique de la Chine, qu'il a visité et où il a enseigné l'anglais. Il vit à Sherbrooke avec ses deux chiens.

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