Une fuite de l’enregistrement audio d’une patiente de l’Alberta en attente d’une transplantation pulmonaire montre qu’un travailleur de la santé lui dit qu’elle sera retirée de la liste des transplantations si elle n’accepte pas de se faire vacciner contre le COVID-19.
Le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF), qui représente la patiente Annette Lewis, a publié l’enregistrement dans lequel un membre anonyme de l’équipe de transplantation de l’hôpital de l’Université de l’Alberta lui lance un ultimatum.
« Les patients en phase de pré-transplantation vont devoir se faire vacciner contre le COVID », dit le professionnel de la santé.
Mme Lewis souffre de fibrose pulmonaire idiopathique, une maladie terminale qui affecte ses deux poumons. Il y a deux mois, ses poumons ne fonctionnaient qu’à 40 % de leur capacité. Si elle ne reçoit pas la greffe, elle mourra.
La JCCF a envoyé une lettre à l’hôpital pour demander une exemption de l’obligation de vaccination. La JCCF exige une confirmation de cette exemption dans les sept jours.
Dans la lettre, la JCCF note que Lewis « a choisi de ne pas prendre le nouveau vaccin COVID-19 parce qu’il est expérimental, et qu’elle craint la liste croissante de complications potentiellement mortelles qui ont été signalées ».
La lettre souligne également que Lewis s’est déjà conformée à la plupart des vaccins requis par l’hôpital, y compris les vaccins pour enfants.
« Le comportement de l’hôpital, qui pose un ultimatum de cette nature à un patient en phase terminale, est coercitif et contraire à l’éthique. Menacer l’accès d’une patiente à un traitement médical vital si elle ne participe pas à un traitement expérimental pour une maladie qu’elle n’a pas et qu’elle n’aura peut-être jamais est une violation profonde de la dignité humaine de Mme Lewis, de son autonomie personnelle et de son droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne, protégé par la Constitution », a déclaré Allison Pejovic, avocate de la JCCF.
Près de 7 000 décès ont été signalés entre décembre 2020 et juin 2021, selon le système américain de signalement des effets indésirables des vaccins (VAERS). Santé Canada n’a pas pleinement autorisé les vaccins et les a introduits sous une ordonnance provisoire, plaçant des étiquettes d’avertissement pour les effets indésirables tels que la coagulation du sang, la myocardite, la paralysie de Bell et la péricardite. Les personnes qui reçoivent le vaccin à l’heure actuelle font partie de l’essai clinique sur les humains, qui se poursuivra jusqu’en 2023.
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