AVERTISSEMENT : cet article contient des descriptions graphiques qui pourraient ne pas convenir à tous les publics.
Un condamné qui est devenu le plus jeune délinquant dangereux désigné du Canada après avoir agressé sexuellement un bébé de trois mois demande une permission de sortie sous escorte pour assister à des cérémonies culturelles indigènes à Vancouver.
C’est ce que nous disait un article du Toronto Sun, vendredi dernier, au sujet de Tara Desousa, anciennement Adam Laboucan, un enfant meutrier qui avait choqué le Canada en 1997, mais c’est une description assez faible pour décrire l’horreur de ses crimes.
En effet, l’individu en question est connu et emprisonné pour avoir violé et défiguré de manière sauvage un bébé de trois mois à l’âge de 15 ans à Quesnel, en Colombie-Britannique. Le bébé avait évité la mort de peu et avait dû recevoir des chirurgies de reconstruction faciale.
Pour ajouter au caractère sinistre de la situation, suite à son viol du bébé, Laboucan se serait auto-mutilé et aurait ingéré sa propre chair, dans un acte d’auto-cannibalisme troublant.
Suite à son arrestation et dans la foulée de ses interrogatoires, Laboucan aurait aussi admis avoir noyé un garçon de trois ans alors qu’il n’en avait que 11.
Ces crimes particulièrement troublants avaient causé tout un émoi à l’époque, particulièrement en raison du jeune âge de Laboucan, qui à l’âge de 17 ans, fut le plus jeune déclaré délinquant dangereux dans l’histoire du Canada, et fut condamné à une sentence d’emprisonnement indéfinie, pour ouvrir la porte à une libération en cas de « guérison » du détenu.
Mais il est revenu au-devant de l’actualité lors de sa transition de genre et son transfert, en 2021, dans une prison pour femmes sous le nom de Tara Desousa. Là-bas, malgré ses interdictions de contacts avec des enfants, il aurait été mis en contact avec des bébés d’un programme mère-enfant pour les mères détenues. Sans parler des nombreux témoignages d’insécurité de certaines femmes à l’égard de ce mâle biologique violent rôdant dans les espaces communs de la prison.
Pis encore, l’individu aurait bénéficié de chirurgies de transition au frais des contribuables britanno-colombiens. Desousa, qui a un compte sur le site de rencontre entre détenus canadianinmatesconnect.com, se vente d’avoir un vagin et reçu des prothèses mammaires double-D.
Aujourd’hui, Tara Desousa est âgée de 43 ans et « demande à la Cour fédérale d’annuler une décision de l’établissement de la vallée du Fraser, en Colombie-Britannique, de lui refuser des «permissions de sortir avec escorte» de la prison fédérale pour femmes. »
En effet, Desousa voudrait effectuer des sorties au centre de guérison pour femmes autochtones Anderson Lodge, et argue que celles-ci feraient partie de son processus de réinsertion sociale, mais encore une fois, la question du danger potentiel qu’il représente pour la société ne pourrait être négligé.
Dans tous les cas, le parcours institutionnel de ce sombre personnage laisse songeur, et donne – à tout le moins – l’impression d’une forme d’exploitation abusive des politiques de diversité, d’équité et d’inclusion dans les centres correctionnels canadiens.
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