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Une « panéliste » de la CBC qui a défendu WE Charity à leur antenne a été payé 40 000 dollars par le gouvernement Trudeau

Un journaliste de Blacklock a révélé qu’un panéliste de la CBC qui a défendu WE Charity sur leurs ondes a en fait été payé 41 947 dollars pour divers engagements du gouvernement libéral de Justin Trudeau.

Amanda Alvaro, qui se décrit elle-même comme une « commentatrice politique, progressiste, PR Mama », s’est battue pour défendre ce qu’elle a appelé le « McDonald’s de la charité » (WE Charity), suite à l’enchevêtrement de scandales liant l’organisation aux membres de la famille Trudeau et Morneau.

https://twitter.com/JaroGiesbrecht/status/1288734457038434304 ?

Lors d’un panel de l’émission « Power & Politics » à la CBC, Alvaro a défendu bec et ongles l’organisme à but non lucratif WE Charity et la décision du gouvernement Trudeau d’aller de l’avant avec le contrat de 900 millions de dollars.

Il a été révélé peu après que sa société de relations publiques avait reçu 16 950 dollars du ministère des Affaires étrangères, ce qui, comme l’a souligné Roberto Wakerell-Cruz du Post Millennial, « est en conflit direct avec les normes et pratiques journalistiques de la CBC » : « il est important de mentionner toute association, affiliation ou intérêt spécifique qu’un invité ou un commentateur peut avoir afin que le public puisse comprendre pleinement le point de vue de cette personne ».

Alvaro a également reçu 24 997 dollars pour un contrat de « conseil en communication » avec la ministre libérale des femmes de Trudeau, Maryam Monsef, a écrit le Blacklock’s Reporter.

Ce n’est qu’après que ces chiffres ont été révélés publiquement qu’Alvaro a admis son allégeance libérale : « Les faits : Je suis une libérale. Cela signifie que je suis partisane ».

Lors de toutes ses précédentes apparitions à la CBC, Alvaro a tenté d’apparaître comme une commentatrice politique impartiale et sans préjugés.

Sur Twitter, elle partage les vidéos anti-Trump d’Hillary Clinton et des extraits d’une conférence de presse de Chrystia Freeland.

Il n’est pas surprenant qu’elle défende toujours l’organisation WE Charity : « Pendant ce temps, le ministère de l’Éducation coupe les liens avec WE ainsi qu’avec les principaux commanditaires. Sans aucune enquête. Basée sur des accusations non prouvées et des histoires fausses comme celle ci-dessous », elle a écrit sur la décision du gouvernement de l’Ontario de couper les liens avec l’organisation caritative WE.

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