Traduit de l’anglais. Article de Brad Hunter publié le 8 septembre 2023 sur le site du Toronto Sun.
Shivanthi Sathanandan voulait « démanteler » les flics, morceau par morceau, commissariat par commissariat.
Elle a promis en ligne qu’elle et d’autres militants allaient « démanteler le département de la police de Minneapolis ».
« La police de Minneapolis a systématiquement laissé tomber la communauté noire, elle nous a TOUS laissés tomber. Il est temps de construire une nouvelle infrastructure qui fonctionne pour TOUTES les communautés. Si vous n’êtes toujours pas d’accord avec ce fait fondamental, je ne sais pas trop quoi vous dire », a-t-elle écrit au cours de cette année riche en tensions.
Mme Sathanandan a également salué la décision de la commission scolaire de Minneapolis de mettre fin à son affiliation avec la police : « La police municipale ne devrait pas avoir sa place dans les écoles de nos enfants ».
Aujourd’hui, dans une volte-face spectaculaire, Sathanandan chante un air très différent.
Les Canadiens, lassés d’un système juridique aux portes tournantes et laxiste à l’égard de la criminalité, ne pouvaient que rêver d’un tel revirement.
Aujourd’hui, après chaque scandale criminel, la question que se pose le public est la suivante : « Quelle serait la réaction d’un politicien s’il était condamné à une peine d’emprisonnement de deux ans ? Comment réagirait un homme politique si lui-même ou un membre de sa famille était victime d’un crime violent » ?
Nous avons maintenant une réponse.
Mme Sathanandan a été victime d’un car-jacking violent devant sa maison dans les villes jumelles vers 19 h 45 mardi. L’agression s’est produite devant sa fille de 4 ans et son fils de 7 ans.
Cette femme politique des Prairies a publié sur Facebook une photo de son visage ensanglanté et lance un appel au scalp. Il faut rendre à César ce qui appartient à César.
Elle a écrit : « J’ai une jambe cassée, de profondes lacérations à la tête, des ecchymoses et des coupures sur tout le corps. Et j’ai la rage ».
« Ces hommes savaient ce qu’ils faisaient. Je n’ai AUCUN DOUTE qu’ils aient déjà fait cela auparavant. Pourtant, ils sont toujours dans NOS RUES. Ils tuent des mères. Ils infligent à des bébés des traumatismes psychologiques qu’une thérapie à vie ne peut soulager. Sans hésitation et sans remords ».
Sathanandan réclame désormais des lois plus sévères en matière de criminalité et chante les louanges des flics.
« Je fais maintenant partie des statistiques. Je ne me suis pas tue lorsque j’ai combattu ces hommes pour sauver ma vie et mes bébés, et je ne me tairai pas maintenant. Nous devons retirer les armes illégales de nos rues, attraper ces jeunes qui se déchaînent et créent le chaos dans notre ville, les garder en détention et les poursuivre en justice », a-t-elle écrit.
« Regardez mon visage. SOUVENEZ-VOUS DE MOI lorsque vous penserez à soutenir le fait de laisser des mineurs et des jeunes gens en liberté dans nos rues au lieu de les tenir pour responsables de leurs actes ».
Et maintenant ? Les flics sont « incroyables ».
C’est un truisme de dire que les politiciens ne font pas grand-chose lorsqu’il s’agit de criminalité, à moins que celle-ci ne les affecte directement. Les mots « déconnectés » touchent une corde sensible bien trop souvent.
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