Universités : 98 % des offres d’emploi reposent sur des critères raciaux ou sexuels

Traduit de l’anglais. Article de Tristin Hopper publié le 6 février 2025 sur le site du National Post.

Une étude visant à déterminer combien d’offres d’emploi dans les universités canadiennes mentionnaient la « diversité » comme condition d’embauche a conclu que la quasi-totalité d’entre elles le faisaient.

Des chercheurs de la Fondation Aristotle ont examiné 489 offres d’emploi publiées par 10 universités canadiennes. Parmi celles-ci, seulement 12 ne contenaient aucun élément indiquant que les candidats seraient priorisés en fonction de leur race, de leur genre ou de leur identité sexuelle.

« En d’autres termes, 98 % des offres académiques … discriminaient directement ou indirectement les non-minorités », conclut l’étude.

« Seuls 2 % des offres d’emploi ne contenaient aucune forme d’idéologie EDI (Équité, Diversité et Inclusion). »
Bien que les universités canadiennes privilégient depuis longtemps la diversité au sein de leur personnel enseignant et administratif, cette politique est devenue explicite depuis au moins 2017, avec l’introduction de quotas identitaires pour l’admission des étudiants, l’embauche et l’attribution de subventions.

Par exemple, toute personne postulant à l’Université de Toronto — même pour un emploi de technicien d’entretien — doit remplir un « questionnaire sur la diversité » précisant sa race ainsi que ses « identités ethnoculturelles, son identité de genre, ses handicaps visibles et invisibles, et son orientation sexuelle ».

Dans certains cas, les universités restreignent activement un poste à un groupe identitaire spécifique. C’est le cas d’un poste en informatique à l’Université de Waterloo en 2024, réservé uniquement aux candidats issus d’une « minorité racialisée ».

Une partie de ces politiques découle des mandats fédéraux. Sous le gouvernement Trudeau, les Chaires de recherche du Canada financées par l’État sont désormais soumises à des quotas stricts en matière d’identité : 22 % des postes doivent être attribués à des « minorités visibles », 50,9 % doivent être occupés par des chercheurs s’identifiant comme des femmes et 7,5 % doivent être attribués à des candidats en situation de handicap.

[…]

D’autres offres allaient plus loin en exigeant des candidats qu’ils remplissent un questionnaire sur la diversité, en indiquant explicitement que les caractéristiques de diversité constituaient un « atout », ou en demandant la soumission d’un essai détaillant l’engagement du candidat envers l’EDI.
Dans seize des offres, un emploi était explicitement interdit aux personnes ne répondant pas à certaines caractéristiques identitaires.

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

Fil de Presse Québec Nouvelles

Québec Nouvelles a pour mission d'offrir une alternative médiatique populaire aux Québécois.

Recent Posts

Tarifs : inquiétudes pour l’industrie canadienne de l’acier et pression maximale sur les alumineries québécoises

Uday Rana rapporte pour Global News que le président américain Donald Trump a annoncé, lors…

7 heures ago

Un monument à la mémoire de Léo Major inauguré à Lévis

La Ville de Lévis a rendu un vibrant hommage à l’un de ses plus grands…

11 heures ago

Attentat terroriste pro-palestinien au Colorado ; la police aux aguets jusqu’au Canada

Maya Yang et Diana Ramirez-Simon rapportent dans The Guardian qu’un homme a blessé huit personnes…

12 heures ago

Carlos Leitao chez les conservateurs?

Carlos Leitao est né le 3 mars 1956 dans la ville de Peniche au Portugal.…

12 heures ago

Une enseignante dénonce l’idéologie woke imposée à l’Université Western

D’après un article de Jamie Sarkonak publié dans le National Post le 26 mai 2025…

2 jours ago

Des universitaires dénoncent la dérive politique de leur propre syndicat

D’après un article de Terry Newman publié dans le National Post le 30 mai 2025…

2 jours ago