Le 26 mai 2025, Unifor a annoncé que ses membres chez VIA Rail ont voté à 97,5 % en faveur d’une grève, une décision qui survient dans un contexte de tensions sociales croissantes au Canada. Cette annonce fait suite à une série de grèves et de lock-out dans des secteurs clés de l’économie canadienne, tels que les postes, les chemins de fer et les ports, qui ont déjà eu des répercussions économiques significatives.
Lana Payne, présidente nationale d’Unifor, a souligné que ce vote n’était pas qu’un simple chiffre, mais une véritable réponse à l’absence de volonté de VIA Rail de négocier de manière juste. Elle a ajouté : « Nos membres ont montré qu’ils sont unis, déterminés et prêts à prendre l’action nécessaire pour protéger des emplois de qualité et un service ferroviaire public. »
Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor, a précisé que l’objectif du syndicat était d’obtenir un accord équitable, pas une grève. Cependant, il a insisté sur le fait que VIA Rail devait comprendre que les membres du syndicat n’accepteraient pas de concessions ni de tactiques de retardement.
De son côté, VIA Rail a indiqué que les négociations se poursuivaient avec l’aide de conciliateurs et que l’entreprise était engagée à négocier de bonne foi pour parvenir à une entente juste et raisonnable. Elle a ajouté que ses employés étaient des contributeurs essentiels à la réussite de la société et que l’objectif était d’éviter toute interruption de service.
Cette situation s’inscrit dans un contexte de grèves répétées qui ont paralysé l’économie canadienne ces dernières années. En 2023, le Québec a connu une grève générale illimitée dans le secteur public, impliquant environ 570 000 travailleurs, ce qui a été décrit comme la plus importante journée de grève de l’histoire du Québec, du Canada et même de l’Amérique du Nord.
Plus récemment, en 2024, une grève nationale de Postes Canada a paralysé les services postaux pendant plusieurs semaines, entraînant des retards dans la livraison de millions de colis et de lettres, y compris des passeports et des documents gouvernementaux. Les petites entreprises ont été particulièrement touchées, avec des pertes estimées à 1,6 milliard de dollars canadiens.
Parallèlement, une grève dans les ports de la Colombie-Britannique a coûté à l’économie canadienne environ 800 millions de dollars par jour.
La situation actuelle chez VIA Rail rappelle ces précédents. Bien que les négociations soient en cours, la menace d’une grève imminente soulève des inquiétudes quant à la stabilité économique du pays. Les secteurs du transport et de la logistique, déjà sous pression, pourraient être à nouveau affectés, avec des conséquences potentiellement graves pour les entreprises et les consommateurs.
Il est essentiel que les parties prenantes, y compris les syndicats, les employeurs et le gouvernement, travaillent ensemble pour éviter de nouvelles perturbations. La priorité doit être donnée à la négociation et à la recherche de solutions équilibrées qui préservent les droits des travailleurs tout en assurant la stabilité économique du pays.Calendrier Avent Clarins 2025+7media.viarail.ca+7Wikipédia+7
En conclusion, alors que les travailleurs ont le droit de revendiquer de meilleures conditions, il est impératif de considérer l’impact de ces actions sur l’ensemble de la société. Les leçons tirées des grèves passées doivent servir de guide pour éviter de nouvelles crises économiques.
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