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Wokisme sans limites : l’idéologie trans met des gens en danger dans les prisons

Au FM93, un agent correctionnel de la prison de Cowansville a écrit un courriel à la station pour les mettre en garde au sujet d’une nouvelle histoire n’ayant pas été couverte par d’autres médias. Il affirme qu’une femme de la prison de Joliette, qui estime être un « homme », sera transférée à la prison de Cowansville. Êtes-vous surpris? Non, pas vraiment.

Imaginez qu’à une certaine époque, les hommes enceints, ou détenus dans des prisons pour femmes, cela appartenait au registre du cinéma de série B. Ou à Safarir. Pourtant, maintenant, comme nous avons fait un saut de cinquante ans dans le futur (en seulement dix ans), ces sujets sont non seulement considérés comme des dogmes irréversibles, mais aussi comme des enjeux prioritaires par nos gouvernements.

On se demande qui réellement est d’accord avec une idée aussi saugrenue. Une réelle préoccupation pour les femmes, et on peut les comprendre. On voit des violeurs et des meurtriers se déclarant comme des « femmes » accéder aux prisons de celles-ci. Et éventuellement aux ressources pour les ex-détenues telles que les maisons de transition.

Qu’est-ce que cela veut dire? On fait littéralement entrer le loup dans la bergerie. Pourquoi un homme comme Mohamad Al Ballouz, qui a commis un féminicide, aurait-il le droit d’aller dans une prison pour femmes? N’a-t-il pas commis un crime « haineux » contre le sexe féminin? N’est-ce pas un indigne représentant de la « masculinité toxique »?

Pourtant, on voit peu de militants wokes s’indigner que cet individu ait eu ses vœux exaucés. En ayant le privilège d’aller dans une prison pour femmes, considérée comme étant moins violente que celles pour les hommes. Les féminicides c’est mal, mais seulement lorsque l’on peut accuser les hommes blancs hétéro cisgenre.

Malheureusement, la réalité se fiche bien des sentiments de quelques militants. Al Ballouz a commis un crime haineux contre le sexe féminin. Mais voilà que d’autres tuiles tombent sur les agents correctionnels, qui en ont déjà plein les bras entre les livraisons de colis par drones, et les drogues de plus en plus fortes « en dedans ».

Ils doivent gérer des détenus auxquels ils sont peu habitués. Des hommes, mais aussi des femmes, qui choisissent sur simple déclaration, d’aller dans une prison selon leur « genre » ressenti. Une femme ayant toujours un corps de femme sera une cible de choix pour des hommes souffrants de misère affective. On connaît un peu les histoires concernant les actes homosexuels en dedans.

À l’inverse, dans une prison pour hommes, qu’est-ce qu’une femme peut bien vouloir faire là? Cela la mettra en danger. On a beau réfléchir selon des termes rationnels, mais le gouvernement, sous la pression militante, a renoncé au bon sens au nom du « ressenti ».

Les historiens du futur jugeront notre époque comme la plus bizarre qui soit. À une certaine époque, la libération sexuelle incluant celle des « adultes qui aiment les enfants ». Un euphémisme pour légitimer la pédophilie. Si nous jugeons sévèrement cette période, avec raison, qu’est-ce que les historiens diront à l’avenir du fait que l’on acceptait de mettre des hommes dans des prisons pour femmes, et inversement?

Anthony Tremblay

Originaire de La Baie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Anthony Tremblay a étudié en politique appliquée à l’Université de Sherbrooke. Curieux de nature et passionné par les enjeux contemporains, il a parcouru le monde, explorant des pays tels que l’Indonésie, la Turquie et la Chine. Ces expériences l’ont marqué et nourrissent aujourd’hui ses réflexions sur la crise du monde moderne, les bouleversements technologiques et l’impact croissant des réseaux sociaux. Fort de son expérience d’enseignement de l’anglais en Chine, Anthony conjugue perspectives locales et internationales dans ses analyses. Il réside actuellement à Sherbrooke, où il partage son quotidien avec ses deux chiens.

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