Suite à la pose des pancartes électorales en début de campagne, la vidéo d’un professeur de l’école Louis-Riel décrochant des pancartes du PCQ et du PQ est devenue virale sur Tik Tok, récoltant jusqu’à 600 000 vues. Ne connaissant apparemment pas la loi électorale qui permet explicitement d’y afficher des pancartes, il affirme « Je suis désolé, mais ça, c’est le terrain de l’école. Ça n’a pas d’affaire là. »
Ce qui a l’apparence d’un professeur voulant simplement protéger la neutralité politique de l’établissement prend une tournure curieuse lorsqu’on réalise qu’il affiche ostensiblement dans sa classe des drapeaux de « Black Lives Matters », « Pride Proud » et de « Every child matters », des mouvements politiques de gauche hautement controversés pour leurs tendances woke particulièrement agressives envers la droite du spectre.
Le professeur est aussi très actif sur Tik Tok, où il se prononce sur les différents enjeux intersectionnels et comment il les introduit dans sa méthode d’enseignement. Récemment, il a fait une publication condamnant un « acte haineux » dans sa classe, où il se plaint d’élèves ayant volé et souillé l’un de ses drapeaux, signe que ses positions ne plaisent clairement pas à tous ses élèves. Il affirme ne pas comprendre puisque, ne manquant apparemment pas de confiance en soi, il se considère « le prof le plus cool de l’école » :
Dans une vidéo pour s’excuser et s’expliquer au sujet des pancartes électorales qu’il a décroché, il affirme que c’était bel et bien pour protéger la neutralité de l’école et aborde le sujet de ses propres drapeaux affichés en classe : « Pis là tu va me dire : « est-ce que c’est pas contradictoire avec tes drapeaux à l’arrière? […] Ben moi je trouve pas. Je trouve que mes drapeaux représentent le respect qu’on doit avoir pour autrui pis c’est exactement ce qu’on essaie d’enseigner à nos jeunes. »
Il faut donc que ses élèves le prennent au mot : lui-seul sait et peut déterminer la véritable nature de ces mouvements controversés – qui ont notamment engendré des émeutes et des pillages au sud de la frontière…
On verrait mal un professeur afficher les drapeaux des mouvements s’opposant à ceux-ci, notamment les drapeaux Pro-Trump, le drapeau libertarien « Don’t Thread On Me » ou bien celui du mouvement policier « Blue Lives Matters ». Un cas comme celui-ci verrait le renvoi expéditif de l’enseignant et même la droite n’oserait le défendre tant le bris de la neutralité serait évident.
Mais voilà ; bienvenue en 2022. L’éducation est le domaine exclusif de la grande internationale wokiste.
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