La question peut sembler choquante à première vue : y a-t-il un lien entre la montée du nombre d’itinérants et l’immigration massive des dernières années ? Bien entendu, il ne s’agit pas de pointer du doigt les individus, mais plutôt d’examiner les conséquences de choix politiques controversés. Alors que les refuges débordent, il est légitime de se poser cette question.
En plein cœur de l’hiver, les refuges pour sans-abri au Québec, comme chaque année, affichent complet. Mais une nouveauté s’impose : la quantité croissante de demandeurs d’asile sollicitant l’aide d’organismes déjà surchargés. Des structures telles que la Mission Bon Accueil et le Refuge des jeunes de Montréal peinent à répondre à la demande.
Ces demandeurs d’asile, souvent sans ressources et parfois avec des troubles mentaux, arrivent grâce à des politiques de visas assouplies par le gouvernement. Beaucoup rêvent d’un avenir meilleur, mais se heurtent à une réalité brutale : hivers rigoureux, logements rares et chers, et services publics saturés. Certains s’entassent dans des logements insalubres, payant plus de 1 000 $ par mois pour dormir à même le sol.
Le lien entre immigration et itinérance ne se limite pas au Québec. À Toronto, selon True North News, le nombre de lits d’urgence a augmenté de 500 % en 20 ans, atteignant environ 11 497 places. Chaque lit coûte en moyenne 250 $ par nuit pour couvrir les services sociaux, le nettoyage, la nourriture et le chauffage.
Par ailleurs, 47 % des sans-abri de Toronto seraient des demandeurs d’asile. À Montréal, le portrait de l’itinérance a également changé. Autrefois dominé par des personnes blanches, toxicomanes et des populations autochtones, il inclut désormais davantage de personnes originaires d’Afrique, d’Haïti ou du Mexique.
L’immigration massive contribue de manière significative à la crise du logement. Avec une offre qui peine à suivre une demande toujours croissante, les prix grimpent. Bien sûr, d’autres facteurs exacerbent ce problème, notamment :
Cependant, l’immigration, qu’elle soit régulière ou non, déséquilibre l’offre et la demande de manière durable. Cette pression accrue aggrave non seulement la crise du logement, mais elle pousse aussi un nombre croissant de personnes, qu’elles soient résidentes ou nouvellement arrivées, dans des situations précaires.
Alors que de nombreux sans-abri cherchent refuge dans les urgences pour se protéger du froid, il est légitime de questionner les choix du gouvernement canadien :
Le gouvernement canadien doit prendre des mesures immédiates pour freiner les filières irrégulières d’immigration et accélérer le traitement des dossiers. Ceux qui ne remplissent pas les critères d’un véritable statut de réfugié devraient être rapidement expulsés.
Conçu à l’origine pour des dissidents politiques après la Seconde Guerre mondiale, le système de droit d’asile ne semble plus adapté à la réalité actuelle. Ce mécanisme, prévu pour un nombre restreint de personnes, est aujourd’hui submergé par des millions de demandes, souvent motivées par des raisons économiques plutôt que politiques.
Donald Trump, bien qu’il ne soit pas encore officiellement en fonction, exhorte déjà le Canada à faire sa part contre l’immigration illégale. Que ce soit sous la direction de Justin Trudeau ou de Pierre Poilievre, le prochain gouvernement devra faire preuve de courage politique pour répondre à cette crise.
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