Les chiffres récemment publiés par le Fonds international d’urgence pour l’enfance des Nations unies (UNICEF) révèlent qu’au moins un enfant sur sept dans le monde a été soumis à des mesures de confinement dans son propre pays.
L’analyse par l’UNICEF des données du COVID-19 Government Response Tracker d’Oxford montre que 332 millions d’enfants ont été touchés par des mesures de confinement dans le monde entier au cours des neuf derniers mois.
Selon l’UNICEF, la pandémie a fait des ravages sur la santé physique et mentale des enfants. Un précédent rapport canadien de l’organisation a montré que 69 % des jeunes ont déclaré que la pandémie avait un impact négatif ou très négatif sur leur santé mentale.
« La pandémie COVID-19 et les mesures de confinement qui ont perturbé tous les aspects de l’enfance d’un enfant et d’un jeune sont un sinistre rappel des sacrifices consentis par les jeunes au cours de l’année dernière », a déclaré le président et directeur général d’UNICEF Canada, David Morley, dans un communiqué de presse.
« Nous devons sortir de cette pandémie avec une meilleure approche de la santé mentale des enfants et des jeunes, et cela commence par accorder à cette question l’attention qu’elle mérite, en investissant dans les services de soutien et en travaillant à un avenir meilleur ».
Le Bilan 16 de l’UNICEF a classé le Canada au 31e rang sur 38 nations du premier monde en termes de santé mentale et de bonheur, au moins un quart de tous les enfants ayant déclaré être peu satisfaits de leur vie avant le début de la pandémie.
« Pour les enfants victimes de violence, de négligence ou d’abus à la maison, les enfermements ont laissé beaucoup d’entre eux sans le soutien des enseignants, des familles élargies et des communautés. 80 % des U-Reporters du même sondage ont déclaré être quelque peu, très ou extrêmement préoccupés par le niveau de stress qu’ils perçoivent au sein de leur famille, 16 % d’entre eux déclarant être au moins quelque peu ou extrêmement préoccupés par la violence à la maison », a écrit l’UNICEF.
Récemment, la région de Peel en Ontario a dû présenter des excuses pour avoir conseillé aux parents de forcer leurs jeunes enfants à s’isoler pendant deux semaines si leurs enfants avaient été renvoyés de l’école.
« Si votre enfant ne présente aucun symptôme : l’enfant doit s’isoler, ce qui signifie qu’il doit rester dans une pièce séparée, manger dans une pièce séparée des autres, utiliser une salle de bain séparée si possible », affirmait un document d’orientation.
« Si l’enfant doit quitter sa chambre, il doit porter un masque et rester à 2 mètres des autres ».
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