ANALYSE : Le PLQ a besoin d’un nouveau chef

Dominique Anglade a démissionné lundi. Malgré son recul aux dernières élections, le PLQ a conservé l’opposition officielle. Il faudra donc un chef pour la remplacer. Pas le choix.

Je sais… le PLQ est rendu un peu inutile. Parti qui n’attire désormais que les montréalais et qui ne semble pas capable de se remonter. D’un autre côté, la politique est un des rares domaines où les morts peuvent renaître alors il ne faut jamais trop prédire la fin d’une formation.

Si le chef de la CAQ après Legault se révèle un nationaliste ardent, peut-être que les fédéralistes de la CAQ retourneront au PLQ pour se sentir plus à l’aise qui sait. À notre qu’il en va de même pour les péquistes.

Ceci dit, en attendant, il va bien falloir un chef pour garder un semblant de leadership dans ce parti.

C’est sûr, ça ne se bousculera pas trop pour la job.

On se souviendra que Dominique Anglade avait gagné son poste par acclamation suite au départ d’Alexandre Cusson.

Le problème est que les potentiels remplaçants minimalement intéressants ne sont eux-même pas intéressés.

Denis Coderre avait la cote dans un récent sondage Léger et s’est refusé à l’exercice.

Marwah Rizqy veut un deuxième enfant. Sophie Brochu dont le nom avait été évoqué par certains a fermé la porte.

Peut-être Pierre Moreau ? Serait-il prêt à revenir ? Rien n’est moins sûr… Ce serait clairement le favori.

Il reste peut-être Marc Tanguay ? Le leader parlementaire aussi énergique qu’inconnu ? André Fortin dans son château fort de l’Outaouais ?

On pourrait croire qu’une candidature externe pourrait se manifester mais généralement ce genre de situation arrive quand le parti est fort ou qu’il s’agit d’un parti de convictions. Le PLQ n’est ni un ni l’autre.

Sans le pouvoir, le PLQ n’attire personne.