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Au bord de la faillite, La Presse exige davantage de fonds publics

Depuis quelques années, le quotidien La Presse en arrache financièrement.  Il y a quelques mois, le journal a obtenu de l’aide de Québec et d’Ottawa afin de le soutenir dans son plan de relance.  Force est de constater que ce fut un échec, car les dirigeants du quotidien veulent que Québec sort encore son chéquier pour eux.  Est-ce que c’est à l’ensemble des contribuables de payer les gros salaires des journalistes de La Presse?  Allons voir cela de plus prêt.

Autrefois, le vénérable journal La Presse était une référence en matière de journalisme.  Mais, ce n’est plus le cas maintenant, et ce, pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, le déclin de La Presse  peut s’expliquer par les mauvaises décisions financières de ses dirigeants.   Par exemple, le fait d’abandonner le journal papier et de se concentrer uniquement sur un format pour les tablettes.  Ce fut une énorme bourde.  Certaines personnes sont encore fidèles au journal papier et ne veulent rien savoir des tablettes.    De plus, certains lecteurs ne peuvent  pas lire La Presse, car ils n’ont  pas de tablettes.  De plus, il y a quelques années, les patrons de cette corporation ont décidé d’offrir  gratuitement l’accès à leur contenu.  En conséquence, ces derniers se sont  privés d’une importante source de revenu.  Avec la perte des revenus publicitaires et les gros salaires de ses chroniqueurs et journalistes, le quotidien s’est vite retrouvé en difficulté financière.

Également, avec le temps, ce média a vu son lectorat baisser dramatiquement.  Comment expliquer cela?  Le mépris des journalistes et des éditorialistes envers le monde ordinaire.  En effet, depuis quelques temps, les artisans de ce média défendent des idées qui sont à contre-courant du Québécois moyen.  On peut le constater dans ces domaines : l’environnement, le nationalisme québécois, l’immigration et l’économie.  La Presse défend les intérêts de la nouvelle gauche (urbaine, multiculturaliste, féminisme radical, la mouvance verte militante, etc.) au détriment du peuple québécois.  C’est pour cela que ce dernier s’intéresse  de moins en moins au journal.  Les dirigeants de La Presse récoltent ce qu’ils ont semé.

En terminant, c’est indécent de voir La Presse demander encore et encore de l’aide gouvernementale.  Ils n’ont aucun scrupule.  La direction de l’entreprise veut vraiment que les contribuables québécois paient encore pour garder en vit un journal qui est à l’article de la mort. Assez, c’est assez.  Ce n’est pas aux Québécois de sauver le cul de cette entreprise.  Elle a pris de mauvaises décisions et elle doit en subir les conséquences.  Si La Presse n’est plus rentable, elle  disparaîtra, un autre média va naître et occuper le terrain laissé vacant.

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