Entretien avec le député conservateur Pierre Paul-Hus sur la crise COVID-19

Depuis quelques jours, une pandémie frappe de plein fouet le monde entier.  Certains pays d’Europe ont été rapidement submergés par cette crise d’une grande ampleur.

Au Québec, le gouvernement Legault met en place des mesures afin de limiter la propagation du Coronavirus.  La gestion de crise impeccable de François Legault est saluée par tout le monde.  Il est un leader rassurant et autoritaire.  On voit très bien qu’il est en parfait contrôle de la situation.  On ne peut pas en dire autant de la gestion de crise chaotique du gouvernement Trudeau.  Je me suis entretenu à ce sujet avec le député conservateur de Charlesbourg Hautes-St-Charles. 

Tout d’abord, tous les observateurs de la scène politique canadienne dénoncent le manque de leadership de Justin Trudeau.  En point de presse cet après-midi, le premier ministre du Canada a finalement annoncé la fermeture des frontières canadiennes, excluant celle avec les États-Unis.  Cela veut dire que les non-canadiens ne pourront plus entrer au pays jusqu’à nouvel ordre.

« C’est ce qu’on demandait depuis des jours.  La gestion de crise de Justin Trudeau est catastrophique.  Il agit seulement lorsqu’il n’a plus le choix », explique M. Paul-Hus en entrevue à Québec Nouvelles.  Le Parti conservateur du Canada demande maintenant un isolement obligatoire de quatorze jours à toute personne qui revient de l’étranger.

« Nous croyons que c’est une mesure essentielle afin de limiter la progression du virus.  Le gouvernement Trudeau devrait mettre en place cette mesure afin de rassurer les Canadiens et Québécois », estime-il. 

Subséquemment, Québec Nouvelles a demandé ce que pensait l’élu québécois de la gestion de crise du premier ministre du Québec.

« J’estime que François Legault gère très bien la crise actuelle.  Il n’a pas hésité à agir afin de rassurer la population.  Il a pris des décisions difficiles mais nécessaires pour ralentir la propagation du COVID-19.  Il a agit en véritable leader et il faut le souligner », raconte-il. 

En terminant, la course à la chefferie du PCC va se poursuivre malgré la crise, mais M. Paul-Hus nous informe que les déplacements des candidats vont être très limités.

« Les candidats vont continuer de faire campagne, mais ils vont utiliser le téléphone pour joindre les militants », souligne l’ancien militaire.  La date d’élection du nouveau chef est toujours fixée au 27 juin prochain.

Simon Leduc

Ancien éditeur en chef du Prince Arthur Herald et ex-blogueur au Huffington Post Québec. Chroniqueur pour le journal Contrepoids et blogueur.

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