Déformer la réalité pour marquer un point est une tentation qui peut appartenir à tous les camps politiques. Mais vu que la gauche détient de nombreux postes dans les médias (et dans les écoles de journalistes), disons que le « narratif » sur l’actualité est amplement contrôlé par les « progressistes » qui y vont à pleines louches de Fake News pour nous éduquer.
Il n’y a strictement pas une journée où l’on ne se fait pas expliquer que Trump est une calamité pour le monde. N’ayez crainte, je ne vais pas vous entreprendre pour vous dire que le président des États-Unis est parfait. Je ne le pense pas et ce n’est pas le sujet ici.
Voyons plutôt comment la confrérie journalistique suit comme des petits moutons le narratif de la folie trumpienne et laisse tomber toute apparence d’objectivité.
Trump a fait bouger les lignes, faut-il le rappeler?
En somme, il a pris la défense sans complexe de la civilisation occidentale.
Pour ça, ça demande une personnalité qui ne rase pas les murs. Ça prend quelqu’un qui se lève le matin, qui sort de son sous-sol et qui n’hésite pas à bousculer l’agenda domestique et international.
Non, tout cela n’est pas important selon nos journaleux qui vont plutôt nous rappeler que Trump est milliardaire (un gros défaut) et que sa coupe de cheveux n’est pas de classe internationale (comme celle de John Kennedy). Bref, Trump n’a pas le profil qu’il faut pour plaire aux perdants.
Trump serait né avec une grosse cuillère d’or dans la bouche. Son père, un self-made man dans l’immobilier, lui a prêté un million de $. Et Trump a déjà fait des faillites. Fort bien. C’est vrai que lorsqu’on travaille dans le secteur public, on n’est jamais en faillite, le contribuable est toujours là pour nous renflouer.
Mais rappelons ce qui est arrivé à Trump. Il a bâti un empire dans lequel travaillent des centaines de milliers d’hommes et de femmes, de toutes origines, dont l’avancement professionnel a été basé sur le talent. S’il était malhonnête, pourquoi tant de gens auraient-ils été en affaires avec lui? Et le million de $ du début s’est transformé en 4 milliards de $.
En comparaison, si je confie 1000 $ de mes économies à un investisseur et que ça se transforme 30 ans plus tard en 4 millions $, je vais plutôt être impressionné. En fait, je croirai rêver. Je lui confierais bien toutes mes économies, tiens, et j’encouragerais la Caisse de dépôt à faire la même chose.
Il y a quelques semaines, les médias nous ont bassinés avec le dernier livre sur Trump, cette fois-ci écrit par sa nièce. Un « succès foudroyant » comme l’a titré La Presse. Il fallait se pâmer devant les révélations tant attendues des turpitudes de la famille Trump.
Or voilà, pour peu qu’il y ait une once de vérité dans ces ragots, l’honnêteté force à constater que Trump a peu de responsabilités là-dedans. Les révélations font état des difficultés de son frère (le père de la nièce), qui avait de graves problèmes d’alcoolisme, et de son père, qui n’était pas facile tous les jours. OK. Mais doit-on rendre des comptes sur les comportements de ses ascendants ou de sa fratrie? Quel impact Trump aurait-il pu avoir sur eux? Chose certaine, Trump a été assez touché par la déchéance de son frère pour ne plus toucher à une goutte d’alcool depuis 30 ans.
C’est plutôt sur les descendants de Donald Trump, enfants et petits-enfants, qu’on pourrait relever de quel bois se chauffe le futur président. Or, tous ses enfants, les trois épouses avec qui il les a eus et tous ses petits enfants ont des vies relativement équilibrées, marquées par l’effort, le succès et des unions qui durent. Aucun n’a des problèmes de drogue ou d’alcool. Ils ont tous de bonnes relations avec Donald. Est-ce que toutes les familles de riches peuvent en dire autant?
Non, le vrai problème de Trump, c’est qu’il a affaire à des élites endormies, alors que lui, il a osé promettre de rendre à la civilisation occidentale et à son pays leur grandeur. Au lieu de se prosterner devant d’inquiétantes icônes gauchistes vers qui notre presse décérébrée se bouscule pour tendre les micros et broder ses romans.
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