Il règne comme un parfum d’anarchie au sein du Canada. En effet, cela fait plus de 14 jours qu’une crise politique majeure secoue le continent, avec comme conséquence des répercussions considérables sur l’économie mais aussi une suspension de l’État de droit. Les voies ferroviaires sont présentement bloquées par des franges radicales du groupe autochtone wet’suwet’en, en raison d’une contestation face à un projet de gazoduc. En soutien à ces derniers, des militants Mohawkset des éco-fanatiques ont également rejoint la danse afin de contribuer à la paralysie du système.
Dans un régime démocratique, il est tout à fait légitime d’être en désaccord face à des projets qui concernent l’intérêt public. Notre régime est programmé afin de permettre l’expression d’un pluralisme en termes de positions politiques et économiques. Par contre, l’État de droit n’est pas un principe négociable, même quand on est en désaccord avec certaines décisions publiques. La loi est la même pour tous, sans exception.Or, l’État de droit est présentement pris d’assaut par des éléments extrémistes qui refusent d’obéir à la loi nationale et qui agissent dans l’illégalité totale, en toute impunité. Il est évident que bloquer des voies ferroviaires et des infrastructures publiques va à l’encontre de la loi est devrait être naturellement réprimandé. Pourtant, en 14 jours, aucune sanction n’est à l’ordre. Il s’agit d’un scandale monumental.
Nous le constatons, il règne présentement un deux poids deux mesures qui est flagrant. Le citoyen lambda qui commettrait des actes criminels de ce genre, par exemple bloquer une artère commerciale, serait rapidement appréhendé par les Forces de l’ordre. Or, en deux semaines, le vide total. Plus encore, aucune intervention n’est à l’horizon! Il faut nommer les choses comme elles sont, le Canada est présentement un État de droit en veilleuse. Avec Justin Trudeau au pouvoir, rien de surprenant. Cet homme est profondément indigne du pouvoir. D’une faiblesse hallucinante, il n’est bon qu’à réciter des discours politiques creux, dignes d’un monde de calinours et de licornes. Par contre, quand vient le temps de faire de la politique, il est littéralement incapable d’agir convenablement afin de protéger l’intérêt national. Il est une honte pour le pays.
Notre économie connaît des difficultés importantes. Une multitude d’ouvriers subissent des suspensions, voire des licenciements. L’État de droit est suspendu. La porte est grande ouverte aux éco-fanatiques, qui y voient une occasion afin de faire avancer leur agenda politique. Bref, le Canada traverse une période chaotique, sans résolution convenable à l’horizon. Pourtant, la solution est très simple. Les actes criminels ne doivent d’aucune manière être tolérés, même quand il s’agit d’autochtones revendicateurs ou d’écologistes pseudo-vertueux. Aux grands maux les grands moyens, les Forces de l’ordre doivent impérativement intervenir afin de mettre fin à ces blocus illégaux. Quitte à user de la coercition s’il le faut.
Le Canada est un État de droit et restera un État de droit. Aucun citoyen n’est au dessus de la loi, y compris les autochtones ou les éco-fanatiques. Il est temps pour les pouvoirs publics deremettre de l’ordre dans le pays. Notre économie est ce qui fait notre fierté, notre grandeur et notre puissance. Nous ne laisserons pas une infime frange demilitants radicalisés dicter sa propre loi. À cet effet, le politique doit remettre les pendules à l’heure.
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Traduit de l’anglais. Article de Adrian Ghobrial publié le 14 novembre 2024 sur le site…