Il y a 40 ans aujourd’hui, le premier référendum sur la souveraineté du Québec a eu lieu. Le camp du OUI voulait négocier avec le fédéral afin d’obtenir plus de pouvoirs pour le Québec et d’être reconnu comme une nation distincte à l’intérieur du Canada. Lévesque voulait un Québec fort dans un Canada Uni. Ce dernier était plus nationaliste qu’indépendantiste. Les Québécois ont voté non à la hauteur de 60%, car il pensait que le premier ministre Trudeau allait tenir sa promesse (du changement pour le Québec). Mais, ce traître a menti aux Québécois et nous a imposé une constitution que le Québec n’a jamais signée.
Depuis 40 ans, sur le plan constitutionnel, c’est l’impasse. Il y a eu l’Accord du Lac Meech (saboté par Trudeau), la défaite déchirante du OUI en 1995, la loi sur la clarté référendaire, etc. Nos lecteurs doivent se demander pourquoi j’aborde ce sujet en pleine crise sanitaire. Je leur réponds en leur disant que le Québec va devoir un jour ou l’autre signer la Constitution et prendre sa place dans le Canada.
Une force majorité de Québécois veut un Québec fort dans un Canada Uni. C’est-à-dire un État québécois national et distinct du ROC. Afin d’adhérer à la Constitution, le gouvernement fédéral va devoir accorder au Québec les pleins pouvoirs en matière de culture, de communication et d’immigration. Le Québec doit devenir un État autonome, national et distinct tout en restant dans la Fédération canadienne. C’est ce que les Québécois veulent.
Cela sera possible seulement avec le Parti conservateur du Canada au pouvoir à Ottawa. Le PLC a toujours méprisé le Québec et cela va continuer dans le futur. Lors de la prochaine campagne, le chef du Parti Conservateur du Canada devra tendre la main aux Québécois en leur promettant plus d’autonomie (plein pouvoir en culture, communication et immigration). Je suis certain que François Legault serait ouvert à ce dialogue. Ensuite, les deux gouvernements pourraient négocier pour permettre au Québec de revenir dans le Canada dans l’honneur et l’enthousiasme.
Pour conclure, il y a des personnes qui vont dire que ce n’est pas une priorité. Je suis d’accord, mais il va falloir un jour régler ce problème. Le Québec et le Canada ne pourront pas vivre dans cette impasse éternellement. J’espère qu’un jour, le Québec et le Canada pourront vivre en harmonie et mettre fin à ces chicanes constitutionnelles qui empoissonnent nos relations.
Le troisième lundi de mai, le Canada célèbre le Victoria Day, une fête en l'honneur…
Sarah Raza et Eric Tucker expliquent, pour l’Associated Press et relayé par le Toronto Star,…
Par la rédaction, d’après un reportage original de Greg Mercer pour le Globe and Mail,…
Chaque troisième lundi de mai, le Québec célèbre la Journée nationale des Patriotes, en mémoire…
Craig Lord, journaliste pour La Presse Canadienne, rapporte dans un article publié par CTV News…
Alors que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) tient une audience…