Par Cosmin Dzsurdzsa
Les banques du Canada ont gelé les comptes de Canadiens pour un montant total de près de 8 millions de dollars après que le gouvernement Trudeau a ordonné une répression du soutien financier du convoi pour la liberté.
Selon le Blacklock’s Reporter, le ministère des Finances a déclaré lors d’une réunion du comité des finances de la Chambre des communes que même un don de 20 $ pouvait entraîner des conséquences.
« Il serait peu probable que quelqu’un qui a donné 20 $ il y a trois semaines ou même 20 $ après le 15 février ait été saisi par un gel. Ce n’est pas impossible », a déclaré la sous-ministre adjointe des Finances, Isabelle Jacques.
« A ma connaissance, il s’agit de plus de 206 comptes et la valeur totale – le dernier chiffre que j’ai – était d’environ 7,8 millions de dollars. Nous savons que ces comptes sont des comptes personnels et commerciaux. C’est un mélange des deux ».
Après que le premier ministre Justin Trudeau a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence le 14 février, le gouvernement fédéral a dicté que les banques pouvaient geler ou saisir les actifs de ceux qui participaient aux manifestations d’Ottawa ainsi que de ceux qui leur apportaient un soutien financier.
Selon Jacques, la GRC a fourni les noms des personnes associées au mouvement à partir d’une liste de surveillance des donateurs et des participants. Les propriétaires des fonds n’ont pas été informés qu’ils avaient été ciblés avant que leurs comptes ne soient gelés.
En vertu de la Loi sur les mesures d’urgence, les banques n’ont pas besoin d’un mandat pour saisir les fonds, et elles ne s’exposent à aucune conséquence juridique si elles le font.
« Avant qu’un compte ne soit gelé, savez-vous si une personne a la possibilité d’être informée ou de faire des démarches auprès de l’institution financière ou des forces de l’ordre ? » a demandé le député conservateur Adam Chambers.
« Non, pas à ma connaissance, pas en vertu de cette ordonnance », a répondu Jacques.
Le décret détaillant les pouvoirs d’urgence du gouvernement exige également que « toute plateforme de crowdfunding et tout processeur de paiement déclarent certaines transactions au Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) et que tout fournisseur de services financiers détermine s’il a en sa possession ou sous son contrôle des biens appartenant à une personne qui participe au blocus ».
Malgré les affirmations répétées des libéraux selon lesquelles des extrémistes étrangers finançaient le convoi de la liberté, le directeur adjoint du renseignement du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a mis fin à ces affirmations.
« L’argent… ce qui se passe à Ottawa n’a pas été identifié à ma connaissance comme de l’extrémisme violent à motivation idéologique », a déclaré le directeur adjoint Barry MacKillop.
« Non, les sources de financement que nous avons vues jusqu’à présent – nous n’avons pas vu de pic, et comme vous le savez, je ne peux pas parler de rapports individuels ou de rapports sur des personnes ou des organisations. Mais nous n’avons pas vu de pic de signalement de transactions suspectes, par exemple, en rapport avec cela. »
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