Dans une série d’articles, je vais vous présenter les cinq plus grands premiers ministres de l’histoire du Québec.
La fin du régime duplessiste prit vraiment fin lors de la mort de Maurice Duplessis le 7 septembre 1959. Son successeur Paul Sauvé n’a pas eu le temps d’accomplir grand-chose, car il est mort quelques mois après Duplessis. Antonio Barrette devint premier ministre, mais il n’avait pas l’envergure de ses deux prédécesseurs. Lors des élections de 1960, les libéraux de Jean Lesage furent élus avec un programme politique réformateur. Ces derniers mirent en place de vastes réformes dans la période qu’on appellera la Révolution Tranquille.
Jean Lesage est né à Montréal le 10 juin 1912. Il était avocat de formation. C’est sur la scène fédérale que ce dernier a commencé sa carrière politique. Lors des élections de 1945, il fut élu député de Montmagny-L’islet sous la bannière des libéraux de Mackenzie-King. Il fut réélu en 1949, 1953, 1957 et 1958. Mais c’est dans le paysage politique québécois que cet avocat s’est démarqué.
Après 16 ans dans l’opposition, le Parti libéral du Québec remporta les élections générales de 1960 et forma un gouvernement majoritaire avec Lesage à sa tête. Lors de ses deux mandats, cette administration mit en place des réformes audacieuses qui ont permis au Québec de se construire une bureaucratie digne de mention.
La plus grande réalisation du gouvernement Lesage fut la nationalisation de l’électricité et de ce fait, la naissance d’Hydro-Québec. Cette réforme a été pilotée par René Lévesque, un des meilleurs ministres du cabinet libéral.
De plus, sous le leadership de Paul-Gérin Lajoie, les libéraux ont crée le ministère de l’Éducation. La domination du clergé catholique sur ce domaine a pris abruptement fin. La création de la Caisse de dépôts et de placements du Québec est une autre réalisation de ce gouvernement réformateur.
En terminant, selon moi, Jean Lesage est le quatrième plus grand premier ministre du Québec car il a fait entrer le Québec dans la modernité par l’entremise de la Révolution tranquille. La création d’une bureaucratie étatique permit aux Québécois de s’épanouir économiquement. Il ne faut pas oublier que ces réformes n’auraient pas été possibles sans la rigueur budgétaire de Maurice Duplessis. Ce dernier a laissé des finances publiques en ordre aux libéraux. Ces derniers ont eu la marge de manœuvre financière nécessaire pour faire la Révolution tranquille.
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