Nous apprenions lundi que le président de la commission des débats, David Johnston, a finalement invité le chef du Parti Populaire du Canada aux deux débats dits « officiels ».
« À la lumière de notre évaluation approfondie, j’ai la conviction que plus d’un candidat soutenu par le parti a une véritable possibilité d’être élu », mentionnait Johnston dans son communiqué. « Le PPC […] est particulièrement présent dans les médias et le paysage politique et, selon les sondages récents, il a une possibilité raisonnable de connaître du succès dans plus d’une circonscription ».
Quant à lui, Bernier n’a pas tardé à renchérir : « Selon les sondages, la moitié des Canadiens souhaitaient nous entendre, et ils vont avoir maintenant un vrai choix démocratique. C’est sain pour la démocratie. »
Avec plus de 40 000 membres et des donations qui s’élèvent à près d’un million de dollars au premier trimestre de 2019, la commission des débats faisait face à une pression notable du public, demandant que l’on donne la chance à Maxime Bernier de défendre son parti, allant même jusqu’à utiliser le hashtag « #LetMaxSpeak ».
Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, n’a pas tardé à critiquer la décision, évoquant plutôt le manque de « sérieux » de Bernier. Le NPD s’est aussi manifesté contre cette décision, reprochant aux membres du Parti Populaire de flirter avec l’extrême-droite.
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Traduit de l’anglais. Article de Adrian Ghobrial publié le 14 novembre 2024 sur le site…