« Méfiez-vous des gens qui disent aimer le peuple mais qui détestent tout ce que le peuple aime », nous disait autrefois Ti-Poil, alias René Levesque. Aujourd’hui, s’il y a bel et bien un parti politique qui représente exactement l’esprit d’hypocrisie en question, il s’agit définitivement de Québec Solidaire, la gauche de la gauche qui campe à l’Assemblée nationale du Québec. Fondamentalement, elle n’a de solidaire que le nom. Sur le fond, elle conspue profondément la volonté populaire et souhaite sa purification via la bien-pensance ambiante.
Ceci dit, on ne comprend pas trop la pertinence de siéger au Parlement national, sachant le support qu’ils offrent à Extinction rebellion Québec, un mouvement écologiste radical qui porte en dédain la Loi des hommes et qui n’hésite pas à l’enfreindre, quitte à prendre d’innocents citoyens en otage, pensant naïvement délivrer la planète de toute forme de pollution ! Un parti politique, siégeant au Parlement national, qui méprise ouvertement la Loi et qui approuve ce type d’opération éco-terroriste ? Et encore, ce n’est qu’une des nombreuses ambiguïtés savoureuses que nous offre la gauche de la gauche !
Le dossier sur la laïcité est une mine d’or inconditionnelle en la matière. En effet, nous savons que plus de 70% des québécois approuvent la loi 21, ce qui représente un appui populaire énorme. Pourtant, Québec solidaire, supposé représentant du « peuple » (quel peuple ?), n’hésite pas à cracher continuellement sur la loi, en affirmant des sottises du genre qu’il ne s’agit pas d’une véritable laïcité ou qu’elle serait discriminatoire vis-à-vis les minorités religieuses. Au final, ils nous servent la même bouillie idéologique que le Gouvernement fédéral multiculturaliste. Pourtant, Québec solidaire ne sont-ils pas officiellement une formation souverainiste ? Comment être souverainiste dans les faits tout en s’alliant objectivement à l’État canadien afin de s’opposer à la volonté populaire ?
La réponse est très simple ; Québec solidaire n’est pas un parti véritablement souverainiste, c’est un parti d’extrême gauche qui cherche à dissoudre les structures traditionnelles de la société. La famille, la patrie, l’héritage catholique, l’homme et la
femme, l’identité nationale, la croissance économique ; tous ces facteurs de société sont pathologiques pour l’extrême gauche puisqu’ils renvoient à la domination historique de l’Occident. La souveraineté en question n’est finalement qu’un outil afin de purifier le Québec de son sombre héritage civilisationnel et d’établir ce qu’ils qualifient de « justice sociale. Afin de procéder, Québec solidaire n’hésite aucunement à s’allier à des fondamentalistes islamiques, à des franges communistes ou a des mouvements écoterroristes, qui ont tous en commun la volonté d’en finir avec l’Occident.
Comment peut-on prétendre s’ériger en tant que tribun du peuple lorsqu’on s’oppose explicitement à la volonté populaire (70 %) et que l’on s’affirme souverainiste, dans le dessein d’offrir une pseudo-rédemption au peuple québécois, coupable de s’inscrire en tant qu’héritier de la civilisation occidentale ? La réponse est très simple ; Québec solidaire ne représente en rien le Peuple. Daigner se porter garant de la volonté populaire tout en la conspuant ouvertement, en reniant son libre-arbitre et ses préférences politiques, relève tout simplement d’une forme de mépris éhonté vis-à-vis la classe populaire, rien de moins.
À quoi bon être souverainiste si c’est pour s’opposer à la volonté populaire et se ranger dans les troupes des thuriféraires du multiculturalisme canadien, du progressisme dissolvant et de l’égalitarisme qui nivèle vers le bas ? Pourquoi émanciper le Québec de la tutelle d’Ottawa si c’est pour condamner l’affirmation identitaire, la préservation de notre héritage civilisationnel et notre façon de vivre ? La réponse est très simple : Québec solidaire souhaite purifier le peuple québécois afin de réaliser leur désir de « justice sociale ». La volonté populaire n’est acceptable que quand elle concorde avec leur idéologie radicale, campée profondément à gauche de la gauche. Si le peuple se montre réfractaire à cette idéologie toxique, alors il devra indubitablement s’y soumettre, coute que coute, au nom de ladite vertueuse « justice sociale ».
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