Statue de Sir John A. Macdonald renversée : le fascisme d’extrême-gauche frappe Montréal

Samedi dernier, un évènement particulièrement choquant s’est déroulé au sein de la métropole, impliquant une milice belliqueuse en guerre contre le Régime en place. Souhaitant abolir le financement des forces policières afin de prendre le contrôle des rues, ce groupuscule se qualifie proprement comme étant une forme de fascisme d’extrême-gauche, une idéologie totalitaire présentement répandue chez nos voisins du Sud, mais aussi en Europe.

Avec un usage désinhibé de la violence politique, un refus viscéral de tolérer l’opposition et une volonté radicale de dissoudre la civilisation occidentale, le coup d’éclat milicien met en lumière un phénomène significatif qui transcende les États-Unis d’Amérique, et qui frappe désormais à nos portes.

Sans une once de délibération, c’est donc la statue de Sir John A. Macdonald qui a fait les frais de ces pulsions destructrices. Aveuglé par le fanatisme, la milice a tout simplement cru bon de déraciner de force la statue publique du Père fondateur de la Confédération, pour la simple raison qu’elle n’est pas en adéquation avec leur idéologie totalitaire.

La doctrine du fascisme d’extrême-gauche ne cherche pas à embrasser les règles de notre démocratie ; elle s’implante par la force, en effectuant des frappes unilatérales, et ce dans l’intention d’effrayer nos dirigeants et de les pousser à la compromission. Il s’agit d’une démarche de conquête frontale, empiétant sur un territoire occupé.

Il est sidérant que de constater l’absence totale de réaction en provenance des forces policières, pourtant directement témoins d’un acte de terrorisme domestique, dont les dommages s’estiment à plus de 400000$. Cette paralysie spontanée s’explique malheureusement par l’insoutenable pression que subissent présentement nos policiers, et ce depuis la mort de George Floyd.

Victime d’une virulente campagne de dénigrement à leur égard, force est de constater que leur latitude fond comme neige au soleil. Sachant la complaisance manifeste de Valérie Plante à l’égard des extrémistes de gauche, la marge de manœuvre des policiers est totalement nulle, par crainte d’une quelconque pseudo-bavure qui nuirait à leur carrière.

Cette situation est insoutenable ; nos forces policières nécessitent les pleins moyens afin de faire respecter la loi et l’ordre. Jamais, au grand jamais, nous n’allons définancer nos forces policières. Bien au contraire, nous devrions même leur offrir un soutien financier supplémentaire, afin de renforcer les dispositifs en place.

Nos forces de l’ordre sont les remparts entre l’ordre et l’anarchie. Ce sont grâce à eux que les citoyens responsables peuvent jouir des fruits de leur travail, tout comme de leurs droits fondamentaux. Le fascisme d’extrême-gauche préconise le remplacement des forces policières dans l’intention d’y occuper la place vacance et d’imposer son arbitraire destructeur à la société civile. Il méprise profondément les règles communes de l’État de droit, exacerbé par la conviction d’être le détenteur du Bien absolu. Il cherche à annihiler les libertés civiles, au nom d’un obscur fantasme de décolonisation. Fondamentalement, il est dans une pleine logique de croisade, ayant comme finalité immuable les ruines totales de notre régime.

Montréal n’est donc pas à l’abri du fascisme d’extrême gauche, qui sévit présentement de façon tragique chez nos voisins du Sud. Sir John A. Macdonald n’est pas le premier, et certainement pas le dernier. D’autres frappes seront à venir, il ne fait aucun doute. L’Occident, en tant que civilisation millénaire implantée en Europe et Amériques, représente globalement la cible de cette idéologie totalitaire.

Naturellement, de tels actes séditieux nécessitent une sanction exemplaire afin de dissuader définitivement les ennemis du régime. Aux États-Unis, de tels gestes sont répréhensibles de plus de 10 ans de prison.

Félix Racine

Félix Racine est présentement étudiant à l'université en Science politique et Philosophie. Attentif à l'actualité politique et sociale, il dénonce le politiquement correct qui affecte l'espace médiatique, politique et académique.

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