Un rapport du gouv. fédéral met en garde contre le vaccin Moderna pour les jeunes hommes

Par Cosmin Dzsurdzsa

Un rapport du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) met en garde contre l’utilisation du vaccin Moderna pour les garçons et les hommes âgés de 12 à 29 ans en raison du risque d’inflammation cardiaque.

Au Canada, plus de quatre millions de personnes ont déjà reçu une injection du vaccin Moderna.

Comme l’a d’abord révélé le Blacklock’s Reporter, le CCNI a déclaré dans une recommandation mise à jour que le vaccin Pfizer-BioNTech est préférable au vaccin Moderna en raison des données sur la myocardite/péricardite provenant de pays comme Israël.

Les taux rapportés de myocardite chez les hommes âgés de 18 à 29 ans après la seconde dose du vaccin étaient de 15,9 pour 100 000 pour le vaccin Moderna et de 2,6 pour 100 000 pour le Pfizer », écrit le CCNI.

Cela équivaut à un risque de myocardite six fois plus élevé pour Moderna. Le rapport indique également que « (l)es personnes âgées de 12 à 29 ans qui ont déjà reçu le vaccin Moderna 100mcg ne doivent pas s’inquiéter, car le risque de myocardite/péricardite avec ce vaccin est rare et les événements se produisent généralement dans la semaine qui suit la vaccination. »

Selon l’Agence de santé publique (ASPC), 1 376 cas de myocardite ont été signalés, le plus souvent chez des hommes de 27 ans.

« Pour les personnes âgées de 12 à 29 ans recevant une série primaire de vaccins COVID-19, l’utilisation de Pfizer-BioNtech est préférée à Moderna pour commencer ou continuer. »

Le CCNI a également déclaré que le groupe concerné devrait attendre huit semaines entre les doses de Pfizer pour réduire le risque d’inflammation cardiaque.

« Un intervalle plus long entre les doses est associé à une plus grande efficacité du vaccin et réduit potentiellement le risque de myocardite », ont écrit les membres du comité.

Ils ont ajouté que le risque de récurrence de la myocardite après des doses supplémentaires (troisième et plus) de vaccins COVID-19 était inconnu. « Très peu de cas de revaccination chez ces personnes ont été décrits dans des études publiées », peut-on lire dans leur rapport.

En ce qui concerne les taux de guérison, le Comité a cité des données américaines qui montrent que les personnes ayant subi une inflammation cardiaque se sont rétablies dans 91 % des cas après trois mois.

À ce jour, l’ASPC a signalé 27 747  » événements indésirables  » sur les 30,2 millions de vaccins COVID-19 administrés au Canada, dont 6 443 ont été considérés comme graves.

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