Jour : 13 avril 2020

Hier, le maire de Vancouver Kennedy Stewart a affirmé que les conséquences économiques dues à la pandémie pourraient mener sa ville à la faillite. Selon un sondage, plus de la moitié des propriétaires d’entreprises ne pensent pas pouvoir payer totalement les taxes foncières à cause de la crise sanitaire.

Cela nous indique que Justin Trudeau s’est manifestement déplacé d’Ottawa en Ontario à Chelsea au Québec pour passer la fin de semaine à son chalet avec sa famille. Ce faisant, il a enfreint plusieurs consignes des autorités de la santé publique du Québec notamment de ne pas traverser la frontière et de se confiner chez soi sauf pour des sorties essentielles.

La semaine dernière fut plutôt riche en matière de dérapages. La distanciation sociale étant à privilégier, qu’en est-il des couples qui n’habitent pas la même demeure ? Mon fil d’actualité ainsi que quelques nouvelles m’ont amené à réfléchir à ce confinement, aux limites de l’État ainsi qu’au gros bon sens qui devrait prévaloir.

Depuis quelques semaines, notre pays et le Québec en particulier, vivent un ralentissement de son activité économique dans tous les secteurs de l’économie. Les secteurs primaires, secondaires et tertiaires sont tous affectés de près ou de loin. Certaines de nos plus grosses entreprises vacillent dangereusement comme Air Canada qui a dû procéder à près de 20 000 licenciements. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Le 9 avril, on parle de plus de 5 millions de travailleurs qui se seront inscrits à la prestation canadienne d’urgence.