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2023 ou l’année de la baisse de notre niveau de vie : merci Trudeau!

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Ce n’est un secret pour personne que 2023 sera marquée au fer rouge comme l’année de la baisse du niveau pour la part des Québécois et des Canadiens. Depuis la pandémie, tous les indicateurs sont dans le négatif, et rien n’indique qu’il y aura amélioration dans les prochaines années. Merci à qui pour ce bilan? Au gouvernement Trudeau, bien sûr! Voyons voir ça.

Premier bilan à faire, c’est celui de l’habitation. À la fois de la crise du logement, et de la hausse des taux d’intérêt. Peu importe que l’on soit propriétaire ou non, il est de plus en plus difficile, voire impossible, de se loger à bon prix. Pour les propriétaires, les taux d’intérêt sont si élevés que cela met en péril leur avenir. Ou du moins, appauvris énormément la vie quotidienne. On retrouve désormais des propriétaires de maison parmi les usagés des banques alimentaires. Belle victoire pour les libéraux, vous dites? De rendre vulnérable à la pauvreté une partie de la classe moyenne?

Il y a aussi les locataires. En ville, il est très difficile de se loger. Les propriétaires d’habitation ont le choix des locataires, ce qui fait que plusieurs profils sont particulièrement discriminés. Les femmes avec enfants, les maîtres d’animaux de compagnie, ceux qui ont un dossier criminel… La liste serait longue à faire. Pour une annonce, il peut y avoir des centaines de visionnements. Le prix bien sûr est plus élevé que jamais. Dans une ville comme Sherbrooke, une chambre en colocation coûte désormais 5-600$ par mois, ce qui était le prix d’un 3 et demi il y a quelques années. À Montréal c’est bien pire.

Les libéraux ont décidé de « s’attaquer » à la crise en abolissant la TPS sur les matériaux, et en s’ingérant dans la politique municipale, ce qui est un affront aux compétences des provinces, qui sont les seuls maîtres (en théorie) des villes qui sont des créatures qui peuvent être contrôlées, fusionnées ou fermées par le gouvernement du Québec par exemple. Or, dans tout ça, il y a un éléphant dans la pièce : la démographie. Elle est tellement délirante que beaucoup d’immigrés quittent aussitôt le Canada lorsqu’ils reçoivent la citoyenneté. Sans compter tous les autres incapables de mettre de l’argent de côté, car le coût des loyers dans les villes est trop élevé.

Deuxièmement, il y a l’inflation. Les aliments coûtent cher, ce n’est un secret pour personne. Il s’agit d’aller voir dans n’importe quel supermarché pour voir le prix de certains aliments qui a doublé en quelques années. Un simple mélange à muffins a doublé, ainsi que les œufs, la farine. La viande est de moins bonne qualité, et inabordable lorsqu’elle n’est pas en réduction. Et on ne parle pas des petits luxes qui font le plaisir de la vie. Alcools, pâtisseries, charcuteries, fromages. Il n’y pas si longtemps, on pouvait faire une épicerie pour une personne seule pour une cinquantaine de dollars. Maintenant, pour le même montant, on peut avoir seulement 5-6 articles.

Les libéraux ne proposent pas grand-chose à part faire porter le blâme de leur responsabilité dans la crise de l’inflation sur les épiciers. Bien sûr, les grandes chaînes ont leur part de responsabilité, mais le gouvernement avec ses taxes carbone, ses taux d’intérêt et ses politiques fiscales douteuses font qu’ils augmentent énormément l’inflation. Bien plus que le client peut en prendre.

Troisièmement, les politiques d’immigration du gouvernement appauvrissent tout le monde, nouveaux arrivants comme enracinés. Nous avons évoqué la crise du logement dans les villes. Elle ne concerne pas seulement les grands centres comme Montréal ou Toronto. Mais aussi les villes moyennes comme Trois-Rivières, Saguenay, Rimouski. Même des endroits comme Gaspé sont concernés. L’immigration massive prônée par le gouvernement Trudeau crée de la compétition sur le marché du travail. Les nationaux sont mis en compétition avec des gens ayant des critères moins élevés en matière de droits et d’avantages sociaux. Et bien évidemment, l’immigration crée de la demande en produits et services, ce qui nécessitera l’arrivée d’autres immigrants pour combler la demande. C’est le serpent qui se mord la queue.

Tout ça pour dire que les politiques libérales ont appauvri le Québécois moyen en 2023. Et que les banques, ainsi que Desjardins, mettent en garde contre une situation de la baisse du niveau de vie qui pourrait être permanente. Ainsi, ce qui est souvent dit, comme quoi les jeunes auront pour la première fois un niveau de vie inférieur à celui de leurs parents, est maintenant une réalité. Des tensions sociales sont à prévoir. Et pour la stabilité de notre société, il importe de se débarrasser du gouvernement Trudeau lorsque l’occasion se présentera. Pourra-t-on compter sur l’usure du pouvoir et une démission surprise du premier ministre? Ou l’éclatement de sa coalition avec le NPD? Rien n’est moins sûr. Mais l’avenir est toujours rempli de surprises.

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