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2023 ou l’année malheureuse de François Legault

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Voici la troisième partie de mon bilan de l’année 2023. Après avoir couvert l’environnement et la culture, voici un bilan de l’année politique qui vient de s’écouler.

2023 aurait pu être une année de changement majeur pour le Québec. Première année post-pandémie, car le gouvernement n’a plus à gérer la crise qui nous a secoués, on se serait attendu à de l’action avec plus de 90 députés suite aux élections de 2022. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé. Faisons le tour de l’année malheureuse de François Legault, et voyons également le bilan de Justin Trudeau. Ce n’est pas joli.

Imaginez. Vous avez la plus grande majorité de députés de l’histoire moderne du Québec. Tout ce que vous pourriez faire avec ça. Des réformes majeures. Mais non, vous êtes François Legault. Vous avez peur de changer quoique ce soit. C’est exactement ce qui est arrivé. On a envie de se dire : tout ça pour ça? Des petites réformes linguistiques, qui sont tout de suite abandonnées. Tenir tête au Front commun? Ce n’est pas payant électoralement.

François Legault avait un boulevard devant lui pour changer le Québec. Mais à la place, il a préféré donner des subventions aux Kings de Los Angeles, et financer une usine de batteries. On se demande réellement ce qui l’a piqué. N’y a-t-il pas besoins plus urgents? C’est bien la marque de commerce du gouvernement Legault : on finance et on crée des « patentes » que personne n’a demandées. Une usine de batteries? Les maternelles 4 ans? Les maisons des aînés?

Maintenant, s’il y avait des élections demain matin, le Parti Québécois de Paul St-Pierre Plamondon aurait un gouvernement minoritaire. Rien n’indique que la CAQ pourra remonter dans les sondages même s’ils ont encore deux années. Qui seront très longues. Le cœur et l’esprit n’y sont plus. Bernard Drainville a l’air totalement vidé de son énergie vitale. Sans compter les autres ministres ou députés dans l’ombre.

Mais ça ne va pas bien que pour François Legault. Parlez-en à Justin Trudeau. Celui-ci a un gouvernement minoritaire à Ottawa avec l’appui des idéologues du NPD. Trudeau est plus impopulaire que jamais. Inflation, crise du logement, politique d’immigration massive. Il faut dire que plusieurs immigrants quittent le Canada aussitôt après être arrivés. Pourquoi? Car le coût de la vie est trop élevé. Les soins de santé trop longs à attendre.

Le Canada de Justin Trudeau n’est pas un pays où il est possible de projeter son avenir et celui de sa famille sur plusieurs générations. Le niveau de vie baisse constamment. Même si cela a débuté sous l’ère Chrétien, le Canada baisse depuis cette époque dans les classements internationaux. Et rien n’indique que Justin Trudeau fut capable de freiner ce déclin. Il l’a au contraire accéléré.

Pierre Poilievre fait le plein d’appuis, et celui-ci aurait un gouvernement majoritaire si des élections avaient lieu demain matin. Le Bloc Québécois maintiendrait ses appuis. Quant aux libéraux, la défaite ressemblerait à celle sous Michael Ignatieff. Non, ce n’est pas joli. L’entêtement des libéraux à maintenir la taxe carbone, de même qu’à vouloir interdire les voitures à essence d’ici 2035, montre l’incompétence de ce gouvernement.

En espérant que 2024 sera une meilleure année pour tous les Québécois et Canadiens, qui doivent affronter un coût de la vie toujours plus élevé, nous vous souhaitons un joyeux Noël et une bonne année.

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